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G7 à Biarritz : à moins d'une semaine du sommet le flou subsiste

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Le G7 aura lieu le week-end prochain à Biarritz. Tout se prépare en coulisse, mais dans le centre ville, c'est le flou qui subsiste du point de vue des commerçants, restaurateurs comme de celui des touristes.

A une semaine du sommet, les vacanciers profitent comme si de rien n'était de la Grande Plage à Biarritz
A une semaine du sommet, les vacanciers profitent comme si de rien n'était de la Grande Plage à Biarritz © Radio France - Anthony Michel

Biarritz accueille le G7 dans moins d'une semaine, du 24 au 26 août. Le sommet international qui réunira les sept pays réputés être les plus grandes puissances avancées du monde ne fait évidemment pas que des heureux. Certains habitants, commerçants font grise mine, alors que la ville sera vidée de la plupart de ses touristes.

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Des touristes pendant le sommet

Une poignée vont tout de même rester. C'est le cas de Julien et de Elodie un couple originaire de Normandie. "On a découvert que le G7 aurait lieu pendant nos vacances après avoir réservé". Ce couple doit rentrer chez lui samedi prochain, alors pour le moment, c'est l'appréhension. "On sait qu'on va devoir déplacer notre véhicule depuis les parkings payants situés en zone rouge, on espère trouver de la place ailleurs". Parents d'un bébé, ils se posent aussi des questions d'organisation. "On ne sait pas vraiment comment on va faire pour transporter toutes nos affaires avec notre bébé jusqu'à la voiture".

A moins d'une semaine du sommet, c'est effectivement l'organisation qui prime. Porte close le week-end prochain aux Halles chez Aymeric Hernotte. Ce café-restaurant, installé aux Halles depuis avril, n'ouvrira pas pendant toute la période du G7. "On espérait avoir des délégations à déjeuner chez nous mais ça ne se fera pas, donc on ne va pas prendre le risque d'ouvrir et de n'avoir personne", explique-t-il. A une semaine du sommet, c'est désormais un sentiment d'impuissance qui règne. "On est passé par tous les stades, la colère, le dégoût, mais là on se sent surtout piégés".

Dans une semaine, Adeline fermera les portes de sa boutique rue Masagran. La commerçante avoue ne pas être assez informée. "C'est flou pour le moment, on ne sait pas ce qu'il va se passer".

Juste à côté, un confrère, lui maintiendra son magasin de vêtements ouverts. "On n'est pas très inquiets, on est dans la zone rouge, si ma boutique devait être endommagée, c'est que le reste de la ville serait déjà en piteux état" relativise le chef d'entreprise.

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