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VIDEOS - Saut en parachute à 3500 mètres d'altitude au-dessus de Pau avec les gendarmes de l'ETAP

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France Bleu Béarn vous embarque pour un saut en parachute, à 3500 mètres d'altitude au-dessus de Pau, à la rencontre des gendarmes de l'Ecole des troupes aéroportées (ETAP), qui ont pour mission d'analyser les accidents de parachutistes de l'armée, et de former des gendarmes de toute la France.

Saut en parachute à 3500 mètres d'altitude au-dessus de Pau
Saut en parachute à 3500 mètres d'altitude au-dessus de Pau - Etap

Il n'y a pas que des militaires du rang à l'Ecole des troupes aéroportées (ETAP) de Pau. Deux gendarmes y travaillent également toute l'année. Ils appartiennent au Bureau sécurité des activités parachutistes (BSEAP). La mission de ces gendarmes : analyser tous les accidents des parachutistes de tous les corps de l'armée, pour s'assurer que la même panne n'arrive pas deux fois, et former les 3000 gendarmes venus de toute la France qui passent chaque année à l'ETAP.

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Un saut à 3500 mètres d'altitude

France Bleu Béarn a pu sauter en parachute, en tandem, avec l'un de ses membres, le major Christophe Marx.

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Embarqués avec les militaires dans un petit avion à 3500 mètres d'altitude, nous nous sommes jetés dans le vide. Le saut en parachute a duré environ 10 minutes, dont 50 secondes de chute libre à 180 km/h, avant que la voile ne s'ouvre à plus de deux kilomètres de la terre ferme.

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Mission : "Détecter les causes des accidents" de parachute

Créé au début 2000 pour analyser les accidents ou incidents des armées, le BSEAP compte pour l'instant deux gendarmes. Un troisième les rejoindra en septembre. "Lorsque, malheureusement, il y a un accident mortel, on se déplace, explique le commandant Erwan Mury. On ne fait pas d'enquête judiciaire, on fait une enquête « administrative ». Le but est d'essayer de détecter les causes de l'accident pour éviter que cela ne se reproduise".

Avant la création du BSEAP, un accident pouvait par exemple se produire dans l'armée de l'air, un autre quelques semaines plus tard dans l'armée de terre sans que personne ne vérifie s'ils avaient la même cause ou le même pièce défectueuse.

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Un héros de la prise d'otage de Marignane

Outre le commandant Erwan Mury, l'autre membre du bureau est le major Christophe Marx. Il a commencé sa carrière dans la garde républicaine, puis il a rejoint le GIGN, le groupe d'intervention de la gendarmerie nationale, pendant 20 ans. En décembre 1994, il fait partie du groupe de tireurs d'élite qui délivrent les otages du vol Air France 8689 sur l'aéroport de Marignane.

Aujourd'hui, il compte environ 3000 sauts à son actif. Mais il a, toujours, un peu d'appréhension avant de sauter : "il y a des sauts particuliers, raconte-t-il. De nuit, avec des charges (du matériel, ndlr), ou avec un masque à oxygène en très haute altitude. Ce sont des sauts un peu plus stressants. Le stress est toujours présent, mais on arrive, non pas à l'occulter, mais à s'accoutumer à tous ces phénomènes étranges. Le corps humain est très bien fait, on arrive à pallier le stress et à ne s'occuper que du saut".

Christophe Marx a participé à une étude médicale, il a sauté avec des électrodes pour mesurer les battements de son cœur. Rien qu'en sortant de l'avion, le cœur peut monter à 200 battements par minute, quand la moyenne au repos est entre 50 et 85 battements à la minute. "On ne s'en rend pas compte,  ajoute-t-il, le cerveau réagit et on arrive à ne plus être obnubilé par ce cœur qui bat la chamade et on reste concentré sur les opérations que l'on a à effectuer. Une chose qui peut nous paraître  banale parce qu'on le fait aussi facilement que de sortir d'une pièce, en fait, le cœur monte à 200" raconte-t-il.

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Le major Christophe Marx prépare son matériel
Le major Christophe Marx prépare son matériel © Radio France - Axelle Labbé
Les parachutistes dans l'avion avant le saut
Les parachutistes dans l'avion avant le saut © Radio France - Axelle Labbé

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