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Finale de la Coupe du monde : ça ne se passe pas qu'à la ville !

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De nombreux supporters des Bleus vont voir France-Croatie dans des fan zones, ou en groupe dans le centre des grandes villes. Mais à la "campagne", ou en tout cas loin de la Métropole, la ferveur n'est pas plus faible, comme à la Tour-du-Pin (Isère).

Au bar de Stéphane, c'est en famille qu'on soutiendra la France dimanche soir
Au bar de Stéphane, c'est en famille qu'on soutiendra la France dimanche soir © Radio France - Alexandre Berthaud

Les grands défilés post-victoire sur les Champs-Elysées, très peu pour eux. Au mieux les habitants de la Tour-du-Pin iront agiter les drapeaux et cordes vocales en marchant sur la grande rue piétonne de leur ville de 8000 habitants, au nord du département de l'Isère. Ici on goûte peu aux "débordements" qu'implique parfois l'euphorie de la foule, et l'ambiance on la décrit comme "familiale".

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"On peut monter sur les toits, mais pas tout casser"

Premier exemple au bar Le Claridge, géré par Stéphane Rivier, aidé en cette veille de finale par sa fille. Pour la photo, il distribue des chapeaux tricolores aux clients, des réguliers, et explique. "J'ai _cinq télés pour le match demain__, mais ceux qui viendront seront principalement des habitués, même des gens avec des poussettes"_. Dans son discours on ressent le soulagement d'une tranquillité certaine, même s'il y a victoire : pas de "problèmes" à la Tour-du-Pin, "on peut monter sur les toits, mais pas tout casser".

Le calme turipinois

Deuxième exemple, à l'extérieur du bar, avec Anne-Cécile, pourtant emballée par cette Coupe du monde. Elle, son compagnon, sa petite fille, regarderont le match "à la maison, avec quelques amis". Pas de fête officielle, les invitations se feront à la volée, "je ne suis pas trop bar ou restaurant avec plein de monde, le match entre amis ça ira bien"

Malgré ces Turipinois prudents les pompiers ont pour consigne de veiller au grain, mais sauf accident ceux de garde, et même d'autres, regarderont le match à la caserne avant de filer en centre-ville. "On a beaucoup de sportifs, donc évidemment on espère qu'on pourra voir cette finale", explique l'adjudant-chef Brice Guillot. Il espère aussi devoir aller "surveiller" les festivités après la rencontre : "même si on est à la Tour-du-Pin, je me rappelle de 98, il y avait du monde"

Ailleurs en Isère, de nombreuses communes, parfois plus petites que la Tour-du-Pin, ont mis en place des dispositifs pour rassembler les habitants autour du match.

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