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Escœuilles : le bonheur est dans le village

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France Bleu Nord vous propose une série en 5 épisodes consacrée à ce village du Pas-de-Calais de 479 habitants, à la limite entre le Boulonnais et l'Audomarois. L'exemple même d'un village actif au dynamisme communicatif.

Entre une boulangerie qui fait aussi tabac et presse, une brasserie, du transport solidaire, de plein d'autres initiatives, Escœuilles fait preuve d'un dynamisme réjouissant Entre une boulangerie qui fait aussi tabac et presse, une brasserie, du transport solidaire, de plein d'autres initiatives, Escœuilles fait preuve d'un dynamisme réjouissant
Entre une boulangerie qui fait aussi tabac et presse, une brasserie, du transport solidaire, de plein d'autres initiatives, Escœuilles fait preuve d'un dynamisme réjouissant © Radio France - Odile Senellart

Episode 1: Une boulangerie, et bien plus que cela encore

La boulangerie d'Escœuilles est aujourd'hui le cœur battant du village. Dans cette institution centenaire, le boulanger Bruno Cattez cuit son pain et toutes les viennoiseries dans un four à bois, comme le faisaient ses prédécesseurs. Mais dans cette boulangerie, on peut aussi manger et prendre un verre dans la partie bar-restaurant, on peut acheter des journaux, du tabac, des fruits et légumes locaux, de l'épicerie de dépannage. Pas moins de huit salariés, qui sont passés à la semaine à quatre jours, font tourner cette petite PME où les Escœuillois et les habitants des villages alentour se croisent et se retrouvent, notamment les vendredi et samedi en fin de journée. La boulangerie est aujourd'hui un véritable lieu de vie pour lequel le maire Christian Leroy et son équipe se sont battus puisque c'est la ville qui a racheté les murs au précédent propriétaire qui voulait vendre, et c'est la ville qui a entièrement rénové le lieu.

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Le boulanger Bruno Cattez continue à fabriquer son pain de façon artisanale et à la cuire dans un four à bois, ce qui attire de nombreux clients qui viennent de loin.
Le boulanger Bruno Cattez continue à fabriquer son pain de façon artisanale et à la cuire dans un four à bois, ce qui attire de nombreux clients qui viennent de loin. © Radio France - Odile Senellart
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Episode 2: Des moyens de transports accessibles pour tous

Alors que la question de la mobilité est un frein majeur dans le monde rural, il existe une palette de solutions à Escœuilles. Il y a par exemple du transport solidaire organisé par l'association Familles Rurales: des bénévoles véhiculent les personnes qui en font la demande. Le bénéficiaire paie 20 ou 30 centimes du kilomètre en fonction de son revenu, le bénévole est lui défrayé. La Communauté des Pays de Lumbres a installé à Escœuilles une station d'auto-partage avec une voiture électrique 7 places en autopartage et deux vélos électriques en vélo-partage. Une petite aire de covoiturage a été aménagée dans le village. Des pistes cyclables ont également été aménagées, d'autres doivent encore l'être et permettront notamment aux cyclistes de relier en toute sécurité Escœuilles à Lumbres, la grande ville voisine. Et le maire réfléchit désormais à organiser une ligne régulière de co-voiturage entre Escœuilles et Boulogne-sur-Mer.

Mandy peut emmener son fils Lorenzo chez l'orthophoniste grâce à Rebecca, conductrice bénévole de l'association Familles Rurales
Mandy peut emmener son fils Lorenzo chez l'orthophoniste grâce à Rebecca, conductrice bénévole de l'association Familles Rurales © Radio France - Odile Senellart
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Episode 3: Une vie au cœur du Parc Naturel régional des parcs et marais d'Opale

Escœuilles se trouve à la limite entre le Boulonnais et l'Audomarois. Depuis le sommet du village à 208 mètres, ce qui en fait l'un des plus hauts du Pas-de-Calais, le village offre un panorama à 360 degrés avec vue sur le bocage boulonnais, les plateaux de l'Artois, l'Audomarois et le Calaisis. Mais au-delà de ce qu'offre la nature, de nombreuses actions sont menées à Escœuilles pour préserver la nature. Le cours d'eau de la Hem, qui prend sa source à Escœuilles et qui avait été enfoui il y a une quarantaine d'années dans des tuyaux sous la terre a été déterrée pour qu'elle retrouve sa biodiversité. Le village a confié la gestion de l'un de ses terrains au Parc naturel qui s'attache à y préserver la nature rare existante en évitant que les ronciers ne colonisent la parcelle et viennent étouffer la nature. Le Parc travaille aussi avec des agriculteurs en les aidant à planter des arbres ou des haies dans leurs champs.

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Episode 4: Une médiathèque chaleureuse dans une ancienne ferme rénovée

Le village de 479 habitants possède une médiathèque installée dans une ancienne ferme de 1823. Le bâtiment a été réhabilité en utilisant le plus possible les techniques d'antan, notamment le torchis. Ce mélange de terre, de paille et d'eau était très utilisé dans le secteur autrefois. A l'intérieur, la cheminée de trois mètres de large tapissée de carreaux de faïence de Desvres a elle aussi été préservée. La médiathèque est ouverte cinq jours par semaine, grâce à la bibliothécaire mais aussi grâce aux 10 bénévoles qui assurent des permanences. Le site compte quelques 8.000 livres, des CDs, des DVDs, et de nombreux fauteuils où les lecteurs sont invités à s'installer, ils se voient même proposer le café ou le thé à l'occasion. Un grand écran et une console de jeux vidéo est également disponible. Les élèves de l'école du village y viennent toutes les semaines.

La médiathèque est installée dans une ancienne ferme bâtie en 1823, entièrement rénovée mais en préservant les techniques d'antan, notamment celle du torchis
La médiathèque est installée dans une ancienne ferme bâtie en 1823, entièrement rénovée mais en préservant les techniques d'antan, notamment celle du torchis © Radio France - Odile Senellart
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Episode 5: Une brasserie ouverte par une femme

La Brasserie du Funquet a ouvert ses portes en 2014 à Escœuilles. C'est Aurélie Fontaine, âgée aujourd'hui de 37 et qui a une formation de microbiologiste, qui a fondé cette brasserie artisanale dans un ancien corps de ferme où se trouvait justement une brasserie il y a un siècle. Quand elle s'est lancée, elles n'étaient que deux femmes en France à être brasseur. Elle produit différentes gammes de bières, à commencer par la Funquet, qui veut dire fumée en patois avec le soucis de se fournir le plus possible dans les Hauts-de-France, pour le malt et le houblon. Elle accueille régulièrement des groupes pour des visites de sa brasserie et de sa petite boutique. En plus des 300 hectolitres qu'elle espère produire en 2023, elle propose désormais aussi une eau de vie de bière et elle compte ouvrir prochainement une vinaigrerie gastronomique.

Elles n'étaient que deux femmes brasseur en France quand Aurélie Fontaine a ouvert sa brasserie en 2014
Elles n'étaient que deux femmes brasseur en France quand Aurélie Fontaine a ouvert sa brasserie en 2014 © Radio France - Odile Senellart
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