Passer au contenu
Publicité

Entretenir le devoir de mémoire, la mission des porte-drapeaux et orchestres de la Vienne

Par

De Poitiers à Châtellerault, Emilie, Olivier et Emmanuel font leur devoir de mémoire à leur manière. Au centre de cette commémoration du 11 novembre, des symboles, comme drapeau français ou l'hymne national.

En 2017, l'orchestre d'harmonie la Châtelleraudaise accompagnait déjà la cérémonie du 11 novembre En 2017, l'orchestre d'harmonie la Châtelleraudaise accompagnait déjà la cérémonie du 11 novembre
En 2017, l'orchestre d'harmonie la Châtelleraudaise accompagnait déjà la cérémonie du 11 novembre - La Châtelleraudaise

Porter le drapeau pour ne pas oublier 

"J'ai eu la chance de porter plusieurs drapeaux dont celui de la Libération de Poitiers" raconte Emilie "on voit que le devoir de mémoire repose dans cet objet plein de symbole". A 27 ans, elle est porte-drapeau depuis 2016 : "C'est impressionnant, on se sent tout petit" précise-t-elle alors qu'elle essaye d'expliquer les sensations qu'a procuré sa première cérémonie en tant que porte-drapeau. 

Publicité

Si elle s'investit dans cette mission, c'est avant tout pour rendre hommage à son père, ancien combattant pendant la guerre d'Algérie et décédé en 2012. Mais pas que : "C'est aussi pour ne plus jamais connaitre la guerre que je pense que transmettre la mémoire est importante. Pour se souvenir qu'il y a eu des choses atroces".  

Comme le père d'Emilie, les témoins des guerres disparaissent. "Le dernier poilu Lazare Ponticelli nous a quitté en 2008" indique Olivier Sastre, directeur de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG). 

Ceux qui n'ont jamais vécu la guerre doivent donc s'emparer de ce devoir de mémoire. Pour ça, plusieurs initiatives du ministère des armées, de l'ONACVG mais aussi de l'éducation nationale rappelle Olivier Sastre. 

Faire résonner l'hymne national par tous les temps

L'orchestre d'Harmonie la Châtelleraudaise fait retentir la Marseillaise ce 11 novembre à Châtellerault. Une trentaine de musiciens s'adaptent aux conditions climatiques : "on essaye de garder les gants au maximum et de ne les retirer que quand on va jouer" explique Emmanuel Boulanger, le directeur musical de l'orchestre. 

Principalement composé d'instruments à vent, l'orchestre sollicite particulièrement la bouche et les doigts des musiciens. "Evidemment quand on a les lèvres gercées et les doigts endoloris c'est plus difficile de jouer". 

Avant de jouer, il faudra accorder les instruments, qui sonnent plus grave quand il fait des températures qui avoisinent le zéro. Les musiciens et leurs instruments devront également s'échauffer, pour que tout le monde puisse jouer en harmonie. 

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined