Ecole et vie active: femmes et hommes prennent des chemins différents en ALPC

Evidemment jusqu'à 14 ans, filles et garçons, tout le monde est à l'école. C'est après que les parcours deviennent différents: les filles s'orientent moins que les garçons vers les filières professionnelles, elles ont de meilleurs résultats au bac et elles font des études plus longues. A l'arrivée les femmes sont donc plus diplômées que les hommes. Cette différence de qualification existe partout en France mais elle est particulièrement marquée dans notre région: chez les 25-34 ans, près d'une femme sur deux a un diplôme du supérieur contre seulement un homme sur trois. Il y a également des différences dans l'orientation globale. Grosso modo, littéraire services et santé-social pour les femmes; sciences, techniques et technologie plutôt pour les hommes.

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Les femmes sont désavantagées sur le marché du travail

Mais après la scolarité et les diplômes, les différences deviennent parfois des inégalités dans le monde du travail. Les femmes ont beaucoup moins accès aux postes à responsabilité et aux postes les mieux rémunérés. Parmi les cadres dirigeants, en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charente, il y a seulement 30 femmes pour 100 hommes. Cette différence est encore plus marquée qu'au plan national où le ratio est de 43 pour 100. Même chose pour la rémunération: dans notre région, une femme gagne en moyenne 18,2 % de moins qu'un homme (24,4% pour les cadres). L'écart est un peu plus grand ailleurs en France.

Des inégalités, il y en a également face au chômage et les femmes sont plus touchées que les hommes. Chez nous, ça représente 2,2 points de plus. Mais cet écart a tout de même fortement diminué pendant les années 2000 car les secteurs qui concentrent les emplois féminins ont été moins touchés par la crise que les secteurs dits masculins.