André Alard, le maire de Carlux et ancien conseiller général, est mort à l'âge de 84 ans

André Alard est mort dans la nuit de samedi à dimanche des suites d'une crise cardiaque. Il avait 84 ans. Élu à la tête de la mairie de Carlux depuis 1989, il y était entré en tant que conseiller municipal dès l'année 1971. Il a aussi été conseiller général du canton de Carlux durant deux mandats, jusqu'en 2015, avec le groupe de l'union des démocrates de la Dordogne.

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André Alard était agriculteur de profession, négociant aussi. Figure du Périgord Noir, il était empreint des valeurs du gaullisme, se rappelle Dominique Bousquet, président du groupe de l'union des démocrates au conseil général à l'époque.

Joueur de rugby

Dominique Bousquet se souvient d'"un bon vivant, d'un ancien joueur de rugby". "André est quelqu'un qui a passé sa vie dans son métier, dans son rôle d'élu, à développer sa ville de Carlux et à aller chercher au Département les soutiens dont il avait besoin, poursuit le président de la communauté de communes du Terrassonnais. [C'était] quelqu'un de très impliqué dans son terroir, très sympathique."

Le président du conseil départemental, Germinal Peiro, décrit dans un communiqué un "personnage particulièrement attachant, [qui] avait le cœur sur la main et était profondément dévoué à ses concitoyens". L'élu socialiste se souvient : "J’avais eu le plaisir de partager un moment convivial avec lui autour d’une bonne table à la fin du mois de février et, s’il était fatigué, Dédé avait été comme à son habitude : amical, jovial, généreux."

Il dépassait les divisions politiques

Pour Jérôme Peyrat, maire de La Roque-Gageac, André Alard était un "ami" qui l'a toujours soutenu dans son investissement politique pour le local. Il se rappelle avant tout de "l’homme, chaleureux, amoureux de son territoire, attaché à ses habitants, faussement bourru, vraiment fidèle." Le conseiller régional Renaissance, autrefois encarté UMP, rappelle l'"ancrage puissant dans la paysannerie, l’élevage et le négoce" de "Dédé", avant d'ajouter : "Il restera surtout un bâtisseur d’amitiés, un assembleur de consensus et un pratiquant d’un dépassement politique réel".