Déviation de Beynac en Dordogne : l'Etat ne fera pas appel de l'annulation des travaux
L'Etat ne fera pas appel du jugement du tribunal administratif de Bordeaux, qui a annulé il y a deux mois l'arrêté autorisant les travaux de la déviation de Beynac. C'est la députée LREM Jacqueline Dubois qui l'annonce dans un communiqué.
C'est peut-être le coup de grâce pour les partisans de la déviation de Beynac : deux mois après l'annulation de l'arrêté préfectoral qui autorisait les travaux, le gouvernement a décidé de ne pas faire appel. C'est la députée LREM de Sarlat, Jacqueline Dubois, qui l'annonce dans un communiqué où elle rappelle que « le tribunal administratif a considéré que le projet ne répondait pas à une raison impérative d’intérêt public majeur et que la démolition n’entraînait pas d’atteinte excessive à l’intérêt général. »
Cette semaine, le président du Conseil départemental de Dordogne Germinal Peiro a annoncé que la destruction de ce qui a déjà été fait reviendrait à dépenser 36 millions d'euros hors-taxes (45 millions d'euros TTC). Le Conseil départemental a d'ailleurs saisi la Cour administrative d'appel vendredi 7 juin pour contester le jugement du tribunal administratif, et pour demander un "sursis à exécution". En clair, le Département demandait un report de l'obligation de détruire, dans l'attente d'une décision favorable. Mais le Département est le seul à déposer un recours devant la Cour administrative d'appel, pendant que l'état refuse de s'engager vers une nouvelle procédure d'autorisation.
Germinal Peiro a été reçu mercredi dernier au cabinet du Premier ministre, pour rappeler la responsabilité de l'Etat et demander un appel.
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