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Dessinez votre fenêtre de confinement : le projet participatif original d'une dessinatrice bayonnaise

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Alors que les Français sont confinés du fait de l'épidémie de coronavirus, Lucile Gomez, une illustratrice bayonnaise, propose aux internautes de dessiner leur fenêtre de confinement.

Ce compte Instagram s'appelle "Ma fenêtre de confinement" Ce compte Instagram s'appelle "Ma fenêtre de confinement"
Ce compte Instagram s'appelle "Ma fenêtre de confinement" - Lucile Gomez

Lucile Gomez l'avoue dans un sourire : "la fenêtre a toujours été quelque chose d'important pour moi, car je travaille à domicile, donc j'ai toujours choisi mes appartements en fonction de la vue." En effet, cette Bayonnaise est dessinatrice et illustratrice, autrice de plusieurs bandes-dessinées. Elle possède un compte Instagram où elle publie régulièrement des dessins tendres, humoristiques et en lien avec notre époque et l’actualité.

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Mais dans le contexte actuel, du fait du confinement, la fenêtre a encore pris une autre dimension. "Elle est devenue un symbole du collectif, c'est notre ouverture sur l'extérieur, et dans nos rares sorties, c'est ce qu'on voit des autres. Pour moi c'est devenu vraiment le lien vers l'extérieur."

C'est ce nouveau lien vers l'extérieur qui a justement donné l'idée à Lucile Gomez de créer un compte Instagram intitulé "Ma fenêtre de confinement".

Des dessins "lumineux et joyeux"

"J'ai proposé aux autres de dessiner leur fenêtre" de confinement, explique ainsi Lucile Gomez. Il ne s'agit pas de dessiner "la vue qu'ils ont depuis leur fenêtre, mais ce qu'ils donnent à voir aux autres depuis la rue. Donc soit quelque chose de très joyeux, soit quelque chose d'imaginé, soit quelque chose de très proche de ce qu'ils vivent vraiment."

A l'aide d'une fenêtre type, réalisée par l'illustratrice, des dizaines de personnes ont déjà dessiné leur propre fenêtre de confinement, constituant ainsi un immeuble virtuel. "Il y a beaucoup de gens qui se dessinent eux et leur famille, beaucoup de végétation aussi. Je crois qu'on manque de nature, donc j'ai reçu beaucoup de fenêtres avec des fleurs et des plantes qui débordent", décrit Lucile Gomez. 

La fenêtre est devenue un symbole du collectif. Donc je voulais proposer un projet collectif. - Lucile Gomez

Mais ce qui a le plus surpris la dessinatrice, c'est "de voir qu'il y a aussi beaucoup de participations très lumineuses, alors qu'il me semble que la période est propice à beaucoup de peur. Mais les fenêtres qui me sont proposées sont très positives. Je crois que c'est ce qu'on a envie de créer en commun, quelque chose de positif, ce lien vers les autres."

Si vous aussi, vous voulez participer à ce projet collectif, vous pouvez envoyer vos œuvres à Lucile Gomez, via son compte Instagram, "Ma fenêtre de confinement".

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