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Des pompiers alertent sur leur conditions de travail et les risques pour la population

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Au Havre, les pompiers de la caserne de Caucriauville alertent sur leurs conditions de travail et le manque d'effectif qui pourraient mettre en danger la population en cas d'incendies ou d'accidents simultanés. Il y a 4 ans déjà, plus de 20 arrêts maladie et des burn-out étaient constatés.

Au Havre, les pompiers de la caserne de Caucriauville dénoncent le manque d'effectif et le non-remplacement des arrêts de travail-PHOTOPQR/POPULAIRE DU CENTRE Au Havre, les pompiers de la caserne de Caucriauville dénoncent le manque d'effectif et le non-remplacement des arrêts de travail-PHOTOPQR/POPULAIRE DU CENTRE
Au Havre, les pompiers de la caserne de Caucriauville dénoncent le manque d'effectif et le non-remplacement des arrêts de travail-PHOTOPQR/POPULAIRE DU CENTRE © Maxppp - Thomas JOUHANNAUD

Au Havre, les pompiers de Caucriauville expriment leur ras-le-bol avec des banderoles sur les fenêtres de la caserne. Une image qui a tournée sur les réseaux sociaux et qui montre une nouvelle fois le mal-être des soldats du feu au Havre. France Bleu Normandie vous avez déjà parlé de cette situation en 2017 : manque d'effectif, burn-out, arrêts maladies en cascade, les pompiers Havrais s'étaient mobilisés il y a 4 ans et alertaient déjà sur le danger pour la population. Aujourd'hui, dix arrêts de travail pour cette caserne et deux suspensions dû à l'obligation vaccinale contre le COVID. Pour la direction du SDIS 76, la situation est exceptionnelle.

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"Rien n'a changé"

Pour ce pompier qui a plus de 15 ans de métier, "rien n'a changé", la situation s'est même encore dégradée. Récemment, ils étaient huit pompiers par jour au lieu des 15 requis pour cette caserne de Caucriauville, une situation qui pèse sur les troupes : "une fois qu'on est dans un camion, on ne peut pas se dédoubler".

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La hiérarchie prie pour qu'il n'y ait pas deux événements majeurs au Havre"

"La population ne peut pas se rendre compte de ça sans qu'on l'informe car pour elle il y a des pompiers qui sortent de la caserne. Mais quand on était 8 au lieu de 15 on fait pire que le minimum..."

Aujourd'hui selon ce pompier, si lui ou ses collègues ne se mettent pas en grève c'est parce qu'on leur retire 300€ de salaire s'il le font avant qu'avant c'était 60€.

Une situation exceptionnelle répond la direction du SDIS 76

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Selon ce pompier, rien ne change même si la direction écoute, vient sur place, qu'il y a des échanges. Pour le porte-parole du SDIS 76, le commandant Fabrice Caumont, la situation reste exceptionnelle et localisée sur cette caserne. "Plusieurs solution sont été trouvés : on lisse au maximum les effectifs, il y a aussi la possibilité de pouvoir avoir du renfort d'autres sapeurs-pompiers d'autres casernes Havraises et d'autres services". Le porte-parole insiste sur le fait qu'entre 2017 et 2021, la situation était redevenue stable et à la normale.

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