Des panneaux chocs contre la corrida en Vaucluse et dans les Bouches-du-Rhône
L'Alliance anticorrida affiche sur une quarantaine de panneaux autour d'Avignon son opposition à la corrida avec l'image d'un taureau mort. L'association défend la tradition de la course camarguaise. La fédération des courses camarguaises rétorque que la loi protège les deux traditions.
Le jour où la feria débute à Chateaurenard et alors que six jeunes taureaux seront mis à mort dans une novillada, l'Alliance anticorrida dénonce ces mises à mort avec une quarantaine d'affiches de grande taille (quatre mètres par trois). L'association montre la mort d'un taureau de corrida et salue la tradition de la course camarguaise.
Les affiches anti-corrida sont visibles sur le bord des routes à Avignon, Barbentane, Morières, Vedene, Caumont Sur Durance, Chateaurenard et Tarascon. L'association a organisé des campagnes semblables à Arles, Nice, Paris, Istres, Nîmes, Beaucaire, Alès, Perpignan, Saint-Cyprien, Thuir, Céret et Carcassonne. Parfois les affiches ont été arrachées ou recouvertes par des amateurs de corridas.
"Nous sommes pour les traditions qui respectent l'intégrité de l'animal." - Claire Starozinki de l'Alliance anticorrida
L'argument utilisée par l'Alliance anticorrida est critiqué par les défenseurs de la corrida. L'avocat avignonnais Patrick Gontard a défendu plusieurs communes qui organisent des corridas. Il est aussi membre de la fédération française de course camarguaise et explique que le conseil constitutionnel a tranché: la tradition taurine englobe la course camarguaise et la corrida.
"La tradition est une et indivisible comme la République. Course camarguaise et corrida sont reconnues tradition par la jurisprudence." - Patrick Gontard de la fédération française de course camarguaise
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