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Découvrez les tenues uniques pour les collèges participants à l'expérimentation des uniformes

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Le rectorat et le Conseil départemental ont dévoilé les tenues uniques des collégiens qui, à la rentrée 2024, participeront à une expérimentation sur les uniformes. Neuf tenues gratuites par élève que l'État et le département financent.

Les 9 tenues des collégiens participant à l'expérimentation "uniforme" à la rentrée 2024 Les 9 tenues des collégiens participant à l'expérimentation "uniforme" à la rentrée 2024
Les 9 tenues des collégiens participant à l'expérimentation "uniforme" à la rentrée 2024 © Radio France - Laurent Vareille

Elles sont bleu et blanche, siglées au nom du collège ; les tenues saison 2024/2025 sont arrivées. Pour leurs types, les 2.000 collégiens concernés, recevront deux polos manches courtes, trois tee-shirt, deux sweats, un polo manches longues et une veste zippée. Coût par enfants : 240 euros. Coût total pour les cinq collèges de l'expérimentation : 480.000 euros. Financés par l'État (200.000) et par le Conseil départemental des Alpes-Maritimes (280.000).

Perte de liberté et de personnalité ?

En majorité, les enfants sont contre. Pour eux, on leur enlève "de la liberté et de la personnalité alors qu'à adolescence, explique l'un d'eux, on devrait pouvoir, au contraire, l'affirmer." Malgré tout, certains changent d'avis. Maya en voyant les tenues, en les portant, se dit que ce n'est pas si mal. "Je ne suis pas trop polos, mais ils sont confortables et plutôt sympas. J'avais des a priori, mais maintenant je me dis pourquoi pas ?"

Réduire les inégalités sociales

Côté communauté éducative, on ne parle plus d'uniformes, mais de tenues communes. "C'est le sentiment d'appartenance qu'on recherche, explique Céline Bartoletti, la proviseur du collège niçois Alphonse Daudet. On veut qu'il y ait une communauté du collège". Une rhétorique reprise par le président du département qui veut croire que ce dispositif permettra aussi d'atténuer les différences sociales et les inégalités et de lutter contre le harcèlement. Ce qui fait rire la CGT Éducation qui n'y croient pas du tout. Pour elle, cela passe par plus de personnel devant les élèves. "Si le dispositif est généralisé, cela coûtera deux milliards d'euros, explique Arthur Deluc, de la CGT Education. C'est l'équivalent de 25.000 enseignants qui seraient beaucoup plus utiles et efficaces".

Mais qui va payer ?

La question du financement est du reste au milieu de toutes les interrogations car les collectivités ne sont peut-être pas toutes prêtes à payer de leur poche. Même dans les Alpes-Maritimes, plutôt moteur sur l'idée, les regards se tournent vers l'Etat. "C'est leur mesure, il serait logique qu'il la finance", avoue déjà Charles-Ange Ginesy, le président du Conseil Départemental.

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