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Au Crous de Montpellier, les étudiants transgenres peuvent changer de prénom

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Le Crous de Montpellier permet désormais aux étudiants transgenres de modifier leur prénom. Une procédure mise en place quatre mois après le suicide de Doona, elle même étudiante transgenre inscrite à Paul-Valéry.

Au Crous de Montpellier les étudiants transgenres peuvent désormais être appelés par le prénom de leur choix (illustration) Au Crous de Montpellier les étudiants transgenres peuvent désormais être appelés par le prénom de leur choix (illustration)
Au Crous de Montpellier les étudiants transgenres peuvent désormais être appelés par le prénom de leur choix (illustration) © Maxppp - Plavaud

Au Crous de Montpellier, les étudiants transgenres peuvent désormais être appelés par le prénom de leur choix. "Une procédure bien adaptée, simple, pas intrusive. Nous ne menons pas d'enquête" fait remarquer Catherine Racine, la présidente adjointe du Crous. La procédure a été mise en place à la demande des étudiants transgenres, préoccupés par la transidentité, "et nous avons relevé qu'il était très important d'être appelé par le prénom de son choix et non par un prénom prédéterminé qui ne corresponde pas".

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Une procédure simple et pas intrusive

Ils ou elles peuvent donc changer leur prénom dans tous les documents administratifs relatifs au Crous, pour se loger en Cité universitaire par exemple ou encore pour les bourses. Cette procédure, déjà en vigueur dans les deux universités de Montpellier, a été mise en place quatre mois après le suicide de Doona, elle-même étudiante transgenre de 19 ans inscrite à Paul-Valéry. À l'époque, les proches de la jeune femme avaient accusé le Crous d'avoir été sourd à sa détresse. "Le premier groupe de travail après le suicide de Doona a été très compliqué parce que nous étions tous dans l'émotion" se souvient Catherine Racine.

Lutter contre toutes les discriminations

Le Crous lance également une cellule d'écoute pour les victimes ou témoins de discriminations quelles qu'elles soient. C'est valable aussi pour le harcèlement, les violences sexuelles ou sexistes. Il s'agit de la cellule Allodiscrim.

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