Coronavirus : faut-il limiter l'affluence sur les marchés bretons ?

Y a-t-il trop de monde sur les marchés ? Oui, il y avait du monde entre les étals les 7 et 8 novembre à Rennes, à Quimper et à Brest. Le beau temps a entraîné une surfréquentation qui a rendu difficile voire impossible le respect des règles de distanciation. À Brest, c'était la foule des grands jours sur le marché dominical autour des halles Saint-Louis.

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Faut-il filtrer les entrées ?

"Juste une petite course à faire ce matin à Saint-Louis...Très mal à l'aise donc faite très hâtivement vu la foule totalement insouciante qui s'y pressait. Bon il y a du boulot !", explique sur Facebook Patrick sous une photo - non datée - de la foule masquée au marché. 

Il faut sans doute réguler l'affluence, estime cette habituée, qui est aussi restauratrice : "Tout le monde se rejoint au marché parce qu'il y a les copains, on a envie de se dire bonjour !", concède-t-elle. "Il ne faut pas nous l'enlever le marché ! Mais peut-être mettre une personne au bout qui filtre le nombre de personnes qui rentrent ou qui sortent. Il faut qu'on trouve des règles."

Pas de restrictions envisagées par la préfecture

La préfecture du Finistère répond qu'elle n'envisage pas de prendre de nouvelles mesures pour l'instant.

À Quimper, l'emprise du marché pourrait être augmentée pour le rendre moins dense. Notamment en prenant les places habituelles des étals non alimentaires privés de déballage car non essentiels en ce moment avec le confinement.

Davantage de policiers à Rennes

A Rennes, la municipalité travaille à limiter la jauge des marchés avec de meilleurs contrôles aux entrées. Les effectifs de la police municipale vont être renforcés sur les marchés, tout comme leurs passages. La municipalité prévient : les agents verbaliseront en cas de manquement avéré. La consommation sur place de produits cuisinés est interdite.