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Covid-19 : des Britanniques verbalisés à leur arrivée en Bretagne

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Les ressortissants Britanniques doivent respecter une quarantaine de 10 jours en arrivant en France. Un isolement qui peut être levé après 48h, avec un test Covid négatif. Les forces de l'ordre font des contrôles en Bretagne. Dans le Finistère, 31 contraventions de 1 000 euros ont été dressées.

Illustration voiture de gendarmerie - . Illustration voiture de gendarmerie - .
Illustration voiture de gendarmerie - . © Radio France -

Ne pas respecter les règles d'isolement peut coûter très cher aux Britanniques qui arrivent en Bretagne. Dans le Finistère, par exemple, sur 500 mesures de quarantaine, 31 procès verbaux ont été dressés par les forces de l'ordre lors de contrôles, précise la préfecture à France Bleu. Avec à chaque fois, une amende de 1 000 euros à la clé. 

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Marie-Line Le Moigne, qui habite à Gouarec (22), dans le Centre Bretagne, a ainsi reçu la visite des gendarmes, chez elle. Pour contrôler sa fille, son beau-fils et leur trois enfants, venus d'Angleterre pour la voir pendant les fêtes. 

"Les gendarmes ont sonné à la porte, je ne savais pas de quoi il s'agissait. Je ne m'inquiétais pas outre mesure, je suis allée les voir devant le portail. Ils étaient très polis, mais déterminés. Ils voulaient voir les passeports et les tests de chaque personne." Tout est finalement en règle, les militaires repartent donc après quelques minutes. "Ça nous a plutôt réconforté que ce soit bien géré" précise la retraitée, qui comprend ces méthodes.

Les forces de l'ordre prévenues systématiquement

Avant de venir en France, les Britanniques doivent s'inscrire sur une plateforme en ligne, en précisant notamment leur date d'arrivée et leur lieu de quarantaine. Cette inscription génère un arrêté préfectoral, que les personnes doivent présenter à leur arrivée. Les préfectures du lieu de quarantaine sont alors prévenues, et elles transmettent ces informations aux forces de l'ordre, qui effectuent ensuite des contrôles aléatoires dans les 48 heures suivant l'arrivée.

Maggie Fee, qui vient de rentrer chez elle à Rostrenen (22), connait quelqu'un qui a reçu la visite des gendarmes. Quand elle est partie faire un test, après 48 heures, pour lever son isolement, elle a préféré éviter tout malentendu. "J'ai laissé un mot pour les gendarmes sur ma porte, au cas où ils venaient me contrôler."

Son test est finalement négatif, Maggie peut donc arrêter son confinement. Mais elle se demande si c'est automatique ou si elle a encore des démarches. "Je ne suis pas sûre… peut-être qu'il faut que je lise encore le document", lance-t-elle en riant. Les forces de l'ordre, elles, ne rigolent pas : c'est 1 000 euros d'amendes, à chaque infraction. 

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