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Côtes d'Armor : le village de Laurenan fait de la pub pour trouver un boulanger

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Alors que le boulanger s'apprête à prendre sa retraite et qu'aucun repreneur ne se manifeste, la municipalité de Laurenan dans les Côtes d'Armor a décidé de payer une campagne de publicité dans plusieurs médias pour trouver un successeur au boulanger.

A Laurenan, personne ne veut voir disparaitre la boulangerie
A Laurenan, personne ne veut voir disparaitre la boulangerie - Johan Moison

Laurenan 725 habitants, "village dynamique du centre Bretagne" peut-on lire sur son site internet. Et c'est vrai que la petite commune ne manque pas d'atouts : sa médiathèque, son école, son auberge,  sa boulangerie... que personne ici ne veut voir disparaitre. *"C'est important d'avoir des commerces qui vivent, si nous n'avons plus de boulangerie, on va l'acheter où notre pain?" * s'interroge Aurélie. *"On nous parle de pollution mais si nous devons nous déplacer à droite ou à gauche pour chercher du pain, ça n'a pas de sens!" * ajoute Isabelle.

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Le boulanger doit cesser son activité le 1er juillet. Il part à la retraite. Une annonce a été déposée à la chambre de métiers pour trouver un repreneur mais aucun candidat ne s'est manifesté. La mairie a décidé de payer une campagne de publicité, sous forme d'encarts dans deux journaux et de spots diffusés trois par jour cette semaine sur les ondes de France bleu Armorique.

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*"Nous mettons près de 1000 euros dans cette campagne mais c'est un choix. Je pense que nous sommes complètement dans notre responsabilité d'élus, celle de dynamiser notre commune" * , explique la maire de Laurenan Valérie Poilâne-Tabart. "Nous faisons le choix de nous bouger!"

Le boulanger a prévu de cesser son activité le 1er juillet
Le boulanger a prévu de cesser son activité le 1er juillet

Dans sa boulangerie à la façade un peu défraîchie, le boulanger Lionel Jouet espère que la campagne publicitaire portera ses fruits. *"Cela m'embête de laisser les clients sans pain, une table sans pain c'est bien triste. * Je souhaite trouver un repreneur. Un jeune couple, ce serait l'idéal pour se mettre dans le bain du commerce, s'ils sont sérieux je suis prêt à les aider quelques mois".

La maire de la commune imagine aussi une épicerie dans les locaux de la boulangerie. **Et si un repreneur se manifeste, Valérie Poilâne-Tabart aimerait que les habitants s'engagent pour faire vivre le commerce! **

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