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Confinement : la précarité d'un étudiant émeut les Bisontins

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Elan de solidarité autour d'Octave, étudiant confiné dans neuf mètres carrés à Besançon. Depuis la publication de notre reportage sur le quotidien précaire d'Octave, il a reçu de nombreux messages de soutien, des offres d'emploi et même, une lettre accompagnée d'un don de vingt euros.

Confiné dans neuf mètres carrés dans la cité universitaire Canot de Besançon, Octave a reçu de nombreux messages de soutien. Confiné dans neuf mètres carrés dans la cité universitaire Canot de Besançon, Octave a reçu de nombreux messages de soutien.
Confiné dans neuf mètres carrés dans la cité universitaire Canot de Besançon, Octave a reçu de nombreux messages de soutien. © Radio France - Rachel Saadoddine

Octave tient à remercier toutes les personnes qui lui ont adressé des messages "d'encouragement et de soutien", via les réseaux sociaux. "J'ai reçu des offres d'emploi", explique l'étudiant béninois de vingt-cinq ans, placé au chômage partiel pendant le confinement et obligé de se serrer la ceinture. Publié dimanche 15 octobre, notre reportage sur son quotidien, confiné dans neuf mètres carrés, a ému la Franche-Comté.

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Un courrier anonyme accompagné d'un don de vingt euros

Octave a reçu une lettre de soutien accompagnée d'un don de vingt euros. Il tient à remercier cette personne.
Octave a reçu une lettre de soutien accompagnée d'un don de vingt euros. Il tient à remercier cette personne. - Octave Vianou

Octave a reçu un courrier anonyme où il est écrit : "Mon fils est lui aussi étudiant à Besançon mais n'a pas besoin de faire de petits boulots. En espérant que ce virus ne dure pas trop longtemps". Une lettre accompagnée d'un don de vingt euros. Ce geste a particulièrement touché le jeune homme : "des larmes ont coulé, je tiens à ce que cette personne comprenne que je la remercie sincèrement du fond de mon coeur" .

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Une solidarité qui a touché l'étudiant : "ça m'a encore donné plus de forces, d'espoir, de savoir que je suis capable de m'en sortir même si  ma vie est moyenne". Habituellement, Octave fait le ménage la nuit dans un fast food, en plus de ses études. Il a été placé au chômage partiel et ses revenus ont chuté : "maintenant je mange des pâtes ou du riz", nous a-t-il confié. 

J'ai reçu une lettre de soutien qui a fait couler mes larmes"

Malheureusement, les messages de soutien ne sont pas les seuls qu'Octave a reçu. "Il y a des gens qui ont écrit en commentaire : il a une télévision, il n'est pas à plaindre etc. Je tiens à leur dire que je travaille dur et que j'essaie juste de m'en sortir." Confiné dans la cité universitaire Canot, à Besançon, Octave tient aussi à rappeler que la précarité touche beaucoup d'étudiants et qu'il ne faut pas oublier ses camarades : "j'encourage tous ceux qui ont été si gentils avec moi, à faire des dons à des associations pour les étudiants".   

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