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Respect du confinement en Dordogne : "il n'y a pas de dénonciations anonymes" dit le patron des gendarmes

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Le colonel Louis Pauty était l'invité du matin de France Bleu ce mardi. Alors que le confinement vient d'être prolongé jusqu'au 11 mai, il a estimé que les Périgourdins respectent plutôt bien ce confinement, et qu'il n'y a pas de dénonciations anonymes de voisins par exemple

Le colonel Louis Pauty, commandant des gendarmes de la Dordogne Le colonel Louis Pauty, commandant des gendarmes de la Dordogne
Le colonel Louis Pauty, commandant des gendarmes de la Dordogne © Radio France - Antoine Balandra

Le colonel Louis Pauty était l'invité du matin de France Bleu Périgord et France Bleu Gironde ce mardi. Il commande le groupement de gendarmerie de la Dordogne. Et selon lui, les Périgourdins respectent plutôt bien le confinement. Confinement prolongé par Emmanuel Macron lundi soir pour quatre semaines.

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"Je pense que l'on peut affirmer que le confinement est bien respecté en Dordogne. L'habitant de Dordogne est rigoureux et comprend le fonctionnement du confinement" dit-il.

"On est quotidiennement engagé sur l'application du confinement. On est à 60.000 personnes contrôlées depuis le début du confinement, nous contrôlons 2100 véhicules par jour, plus de 1200 personnes, chaque jour 200 militaires sont consacrées à ces missions" explique Louis Pauty.

"Nous verbalisons assez peu à l'échelle d'un département de 400.000 personnes, on est à 70 infractions constatées par jour" explique le colonel. Qui précise que trois missions aériennes de surveillance par hélicoptère ont déjà eu lieu en Dordogne, et six missions drones. 

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Le colonel Pauty est également revenu sur le contrôle qui a fait beaucoup parler en Dordogne, celui d'un homme de 74 ans du côté de Mouleydier en bergeracois le 28 mars. L'homme aurait insulté les gendarmes. Mais lui a porté plainte pour violences contre deux militaires. Il parle d'un plaquage au sol et de deux fractures. "Autour de ces faits, la personne a été contrôlée avec son épouse et elle n'avait pas son attestation, donc à ce titre il a été verbalisé. La réaction de l'individu a été vive et agressive, avec des violences rapportées, depuis le parquet a pris en compte cette affaire avec une composition pénale, mais nous avons appris dans la presse la volonté de cette personne de déposer plainte qui n'a pour l'instant pas été concrétisée à mon niveau" dit le patron des gendarmes.

Pour autant, "il n'y a pas spécialement de tensions lors des contrôles. Les gens comprennent le confinement, les gendarmes  sont convaincus de participer l'idée n'étant pas d'obliger les gens à rester chez eux pour le plaisir" dit Louis Pauty.

Des remarques sur le comportement du voisin

"On a des gens qui peuvent nous dire je ne comprends pas, j'ai un voisin qui ne réalise pas, qui ne respecte par les principes du confinement, mais on est pas dans un principe de dénonciation anonyme qui viendrait rappeler des heures sombres. Mais on a des gens qui ne comprennent pas pourquoi ils s'astreignent à respecter le confinement et pas leurs voisins. Mais ce n'est pas anonyme et c"'est souvent une parole échangée lors d'un contrôle sans viser particulièrement une personne" dit le colonel Pauty.

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