Ardèche : Bourg-Saint-Andéol sous haute surveillance

Jean-Marc Serre avait fait le tour de la ville, en début d'année, en pleine campagne électorale, avec la promesse d'installer rapidement un système de vidéosurveillance qu'il préfère, lui, appeller vidéoprotection. 9 mois plus tard, en tant que maire, il tient son engagement. 17 caméras seront opérationnelles à la fin du mois de janvier dont une "nomade, transportable n'importe où. Pour l'instant, leur emplacement exact reste secret. Ce sera aux entrées et aux sorties de la ville et au centre, là où il y a les commerces et les banques. Il existe, à ce jour, deux caméras du même type, à proximité du pont qui enjambe le Rhône, sous la responsabilité de la préfecture de l'Ardèche. Hausse des délits, des cambriolages, des incivilités, sentiment d'insécurité persistant : voilà les raisons qui poussent la municipalité de Bourg-Saint-Andéol à se doter d'un tel équipement.

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Hausse des délits, sentiment d'insécurité

Le système retenu ici est dit passif. Les caméras enregistrent 24/24 et 365 jours par an mais les extraits vidéos ne peuvent être transmis à la justice et à la gendarmerie qu'en cas de nécessité. Le maire de Bourg-Saint-Andéol assure que personne ne sera espionné. Seul le domaine public sera concerné. 17 caméras high-tech, ça a un coût. Plus de 100 mille euros subventionnés à 80% par l'Etat. Même si la ville ne s'est pas tranformée en zone de non-droit, de nombreux commerçants et habitants saluent l'arrivée de la vidéosurveillance. La municipalité ne s'interdit pas, à moyen terme, de mettre en place davantage de caméras.