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À Rives-en-Seine, des étudiants en architecture préparent la ville de demain

D'octobre à janvier dernier, une quarantaine d'étudiants rouennais de l'école d'architecture de Normandie et de l'école d'ingénieurs UniLaSalle se sont penchés sur la commune de Rives-en-Seine pour l'imaginer d'ici 2050. Ils présentaient leurs travaux ce samedi au marché.

Les étudiants de l'école nationale supérieure d'architecture de Normandie présentent leurs travaux aux habitants de Rives-en-Seine. Les étudiants de l'école nationale supérieure d'architecture de Normandie présentent leurs travaux aux habitants de Rives-en-Seine.
Les étudiants de l'école nationale supérieure d'architecture de Normandie présentent leurs travaux aux habitants de Rives-en-Seine. © Radio France - François Breton

À quoi ressemblera Rives-en-Seine d'ici 2050 ?  C'est la question à laquelle une quarantaine d'étudiants rouennais de l'école nationale supérieure d'architecture de Normandie et de l'école d'ingénieurs UniLaSalle ont tenté de réponde. D'octobre à janvier dernier, ils se sont penchés les problématiques que rencontrera cette nouvelle commune de Seine-Maritime (formée de Caudebec, Villequier et Saint Wandrille-Rançon) face au réchauffement climatique.

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Montée des eaux, mobilité, alimentation, santé, tourisme... Les étudiants ont travaillé sur de nombreux thèmes, aidés par les élus de la commune mais aussi le Parc naturel régional des Boucles de la Seine normande. Ils présentaient les résultats de leurs travaux ce samedi au marché de Caudebec et dans la salle des fêtes.

Des maquettes pour mieux visualiser

Sur leur stand, les étudiants présentent deux maquettes d'aménagements qu'ils ont imaginés pour contrer l'érosion des falaises, le ruissellement des eaux ou encore la montée de la Seine. "Sur la commune de Villequier, le ruissellement est vraiment très fort, qui au fur et à mesure des années met en danger des habitations mais aussi le centre-ville, explique Robin, l'un des étudiants. La solution, c'est de créer des bassins de rétention d'eau en plusieurs points mais de les intégrer dans ville. De faire des espaces verts qui permettent aux gens de se retrouver, de profiter de la nature mais en même temps en cas de fortes crues, permettent de réguler et gérer le flux."

Les étudiants échangent avec les habitants, défendent leurs idées. Un point important de ce projet pour Marie Chabrol, enseignante à l'ENSA Normandie: "Une fois qu'on a des idées, qu'on développe un projet, il faut savoir le présenter, le communiquer. Les échanges viennent aussi alimenter le projet, le remettent en cause."

Des idées pour les élus

Côté municipalité, les élus sont ravis du travail. Il ouvre des perspectives pour le développement de la ville affirme l'adjoint à l'urbanisme, André Ric : "Ces jeunes là sont remplis d'idées. Il y a des trucs, ce sont des rêves mais il y a vraiment de très bonnes idées. On peut piocher dans le rêve pour en faire une réalité. C'est le but recherché par tout ça."

Un avis partagé par Astrid Bigault-Dam, chargée de mission urbanisme au Parc régional naturel des Boucles de la Seine normande. C'est lui qui organisé ce projet. "On a pas fixé de limite aux étudiants. Il faut justement les laisser libre de faire des propositions, confie Astrid Bigault-Dam. Ça permet aux élus de voir toutes les pistes proposées et en retenir certains qui semblent pertinentes."

Le projet sera d'ailleurs reconduit l'année prochaine dans une nouvelle commune, celle de Duclair toujours située en bord de Seine.

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