Passer au contenu
Publicité

A Poitiers, le pont de la Pénétrante est bien surveillé

Par

Un an tout juste après l'effondrement du pont Morandi à Gênes, en Italie, qui a fait 43 morts, France Bleu Poitou s'intéresse aux ponts de Poitiers, et notamment à la voie André Malraux.

Une partie de la voie André Malraux passe 22 mètres au-dessus de quelques habitations.
Une partie de la voie André Malraux passe 22 mètres au-dessus de quelques habitations. © Radio France - Marie Dorcet

Cela fait un an que les images faisaient le tour du monde. À Gênes, un pont en béton s'est écroulé, faisant 43 morts. Un scénario catastrophe que Poitiers fait tout pour éviter. Les ponts, passerelles et  les murs de soutènement sont surveillés de près.  C'est le cas notamment de la voie André Malraux, dont une partie passe au-dessus d'habitations. 

Publicité

Un entretien spécialisé tous les cinq ans

Selon Jean-Michel Petureau, le responsable des ouvrages d'art à Grand Poitiers, "le pont de la Pénétrante n'est pas près de s'écrouler". Comme les 33 autres sous la surveillance de Poitiers, la Pénétrante fait l'objet tous les ans d'une surveillance "visuelle" : avec une nacelle, des agents passent sous le pont et inspectent chaque mètre de l'ouvrage, pour guetter une fissure. Et tous les cinq ans, une agence spécialisée procède à un entretien spécialisé. Selon Jean-Michel Petureau, "c'est déjà beaucoup."

Aucun risque pour les habitants

Cette surveillance coûte 500.000€ à la mairie de Poitiers tous les ans. Cela comprend aussi l'entretien nécessaire aux ponts et passerelles, notamment la dévégétalisation car "le béton n'aime pas l'eau"

Le quartier Montbernage est surtout un lieu de promenade, entre les bords du Clain et les graffitis qui ornent les piles du pont.
Le quartier Montbernage est surtout un lieu de promenade, entre les bords du Clain et les graffitis qui ornent les piles du pont. © Radio France - Marie Dorcet

Concernant la partie de la Pénétrante qui passe au-dessus des maisons, elle est surveillée de la même manière que le reste de la voie. "Bien sûr, si on apercevait un bout de béton qui se détache, on sécuriserait les habitants et on mettrait en place la procédure d'urgence pour réparer. Mais on n'en est jamais arrivé là"

De leur côté, les habitants ne sont pas inquiets, et confient ne jamais avoir cédé à la "psychose" après l'accident de Gênes. Ils estiment même que le quartier serait bien nu sans le pont, qui fait désormais partie du paysage

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined