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Reims : la vaccination contre la variole du singe a commencé

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2 423 cas de varioles du singe ont été recensés en France d'après Santé Publique France. Dans le Grand Est, ce sont une cinquantaine qui ont été identifiés. A l'hôpital Robert-Debré à Reims, la vaccination a commencé en juillet.

CHU de Reims (Marne) illustration / Hôpital Robert Debré CHU de Reims (Marne) illustration / Hôpital Robert Debré
CHU de Reims (Marne) illustration / Hôpital Robert Debré © Radio France - Stéphane Maggiolini

Selon le dernier rapport de Santé Publique France daté du 5 août, 2 423 cas de variole du singe ont été recensés en France. Dans le Grand Est, ce sont une cinquantaine qui ont été identifiés. 

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La vaccination a commencé en juillet à l'hôpital Robert-Debré de Reims. Pourtant, ce jeudi 4 août, la salle d'attente est vide. La raison, l'hôpital n'a pas été livré en doses de vaccin. "On est en flux-tendu, explique Julie Collin, directrice de la communication de l'hôpital. Chaque semaine, on informe l'ARS du nombre de doses qu'il nous faut en fonction des rendez-vous.

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Pour cette journée, le Docteur Jean-Luc Berger du service des maladies infectieuses devait vacciner 14 personnes. Finalement, il n'y en aura qu'une : Frédéric, un retraité de 68 ans. Cela fait trente ans que Frédéric consulte le docteur Berger. "J'ai des antécédents, confie-t-il. Donc je me fais vacciner parce que c'est normal et parce que mon médecin me l'a conseillé.

D'après Julie Collin, depuis le début de la campagne de vaccination préventive, l'hôpital et le CeGIDD (Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic) ont vacciné 143 personnes. "Dans notre service, aux maladies infectieuses, la vaccination n'a lieu que le mardi et jeudi après-midi." rappelle Jean-Luc Berger. 

Les homosexuels redoutent une nouvelle stigmatisation

D'après l'Agence Régionale de Santé (ARS), il n'y a que quatre "populations éligibles" à la vaccination préventive : 

  • Les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) rapportant des partenaires sexuels multiples
  • Les personnes transgenres rapportant des partenaires sexuels multiples 
  • Les personnes en situation de prostitution
  • Les professionnels des lieux de consommation sexuelle

"Ce n'est pas même la stigmatisation qu'au moment du sida, ressent Frédéric. Mais je pense que si on continue à stigmatiser la maladie sur les homosexuels ou les personnes à risque qui ont des rapports sexuels avec différents partenaires, on va y arriver…"

Une stigmatisation qui a le don de surprendre Jean-Luc Berger : "C'est une maladie sexuellement transmissible. Elle touche tout le monde. Hétéro ou homo c'est le même combat. Le virus ne choisit pas."

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Une fois infecté par ce virus, il faut rester trois semaines à l'isolement. 

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