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Près d'un tiers des hommes porteurs d'un papillomavirus selon une étude, la vaccination recommandée

Par
  • France Bleu

Les papillomavirus, ces virus sexuellement transmissibles, souvent associés aux femmes pour leur propension à causer un cancer du col de l'utérus, touchent aussi près d'un tiers des hommes selon une étude publiée dans la revue The Lancet.

Le vaccin Gardasil, protégeant contre neuf types de papillomavirus, est recommandé pour les jeunes filles et garçons de 11 à 14 ans. Le vaccin Gardasil, protégeant contre neuf types de papillomavirus, est recommandé pour les jeunes filles et garçons de 11 à 14 ans.
Le vaccin Gardasil, protégeant contre neuf types de papillomavirus, est recommandé pour les jeunes filles et garçons de 11 à 14 ans. © Maxppp - PHOTOPQR/L'EST REPUBLICAIN

Depuis 2007, les jeunes filles de 11 à 14 ans sont appelées en France à se faire vacciner contre les papillomavirus, ces infections sexuellement transmissibles, qui sont notamment à l'origine de la formation du cancer du col de l'utérus. 3.000 femmes sont diagnostiquées chaque année. La recommandation pour leurs camarades masculins ne date que de 2021.

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Pourtant, les hommes aussi sont susceptibles d'être infectés par un papillomavirus. Ils sont même très nombreux dans ce cas. D'après une étude parue dans la revue britannique reconnue The Lancet, qui prend en compte 65 enquêtes menées dans 35 pays, 31% des hommes de plus de 15 ans seraient atteints par au moins un papillomavirus. Pire encore, un homme sur cinq est porteur d'un virus à haut risque, pouvant causer des cancers.

La vaccination seul moyen de prévention

Parmi les 200 types de papillomavirus qui se transmettent par voie sexuelle, la grande majorité sont inoffensifs. Mais une quinzaine sont considérés à haut risque, chez les femmes comme chez les hommes. Outre le cancer du col de l'utérus, un papillomavirus peut être à l'origine d'un cancer dit ORL, des amygdales, de l'arrière de la gorge, ou d'un cancer de l'anus.

Contrairement à un présupposé, le préservatif ne protège pas totalement contre la transmission d'un papillomavirus, qui se fait par contact de la peau, et non par échange de fluides. Le seul moyen de prévention efficace est la vaccination.

La France est encore loin du compte sur ce point. Le vaccin est recommandé chez les jeunes filles de 11 à 14 ans depuis 2007, mais seulement depuis 2021 pour les jeunes garçons. Résultat, si la couverture vaccinale chez les filles est correcte, 45% ayant eu les deux injections nécessaires en 2021, seuls 6% des garçons les ont eu.

Une campagne de vaccination gratuite est mise en place à partir de la rentrée scolaire 2023, destinée aux élèves volontaires de 5e, avec l'accord de leurs parents. Cet accord doit être recueilli par un formulaire rempli en ligne dès le mois de septembre, avant que les deux injections soient réalisées, respectivement à l'automne puis au printemps, par des équipes mobiles de soignants extérieurs aux collèges. La Ligue contre le cancer souhaite que la vaccination soit systématiquement prise en charge à 100%, quel que soit l'âge.

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