Plusieurs modèles de tampons hygiéniques contiennent des résidus "potentiellement toxiques"

Les protections féminines, moins sûres qu'il n'y paraît ? C'est en tout cas ce que pointe du doigt le magazine "60 millions de consommateurs" dans une enquête publiée ce mardi. La revue publiée par l'Institut national de la consommation (INC) a testé 11 protections féminines, tampons et protège-slips.

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Résultat : dans 5 de ces 11 produits, il y a des résidus de substances potentiellement toxiques. Même si "les niveaux relevés sont faibles", certaines de ces substances sont soupçonnées d'être des perturbateurs endocriniens, dont les risques pour la santé des femmes sont encore mal connus.

Produits utilisés dans les désherbants

Parmi les traces identifiées, "60 Millions de consommateurs" note la présence de "dioxines dans deux tampons périodiques de grandes marques sur trois testés", ainsi que "des résidus de glyphosate dans des protège-slips d'une marque qui se revendique pourtant bio". Or le glyphosate est un ingrédient utilisé notamment dans la composition des désherbants, dont le Roundup, un produit interdit à la vente libre depuis le 1er janvier, en raison notamment de la présence de cet agent chimique.

L'Institut national de la consommation demande donc aux pouvoirs publics "la mise en place d'une réglementation spécifique pour les protections féminines, imposant une plus grande transparence et des contrôles plus rigoureux ainsi qu'un étiquetage de la composition".