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Obligation vaccinale : cette infirmière creusoise a fini par craquer

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Ça fait un mois que l'obligation vaccinale pour le personnel soignant est entrée en vigueur. Certains professionnels ont démissionné ou sont suspendus, d'autres ont fini par aller se faire vacciner contre le Covid-19 à contrecœur.

Photo d'illustration vaccination Covid-19 Photo d'illustration vaccination Covid-19
Photo d'illustration vaccination Covid-19 © Maxppp - Michael DESPREZ

Depuis le 15 septembre, les soignants et plus globalement toutes les personnes qui travaillent dans un établissement de santé sont soumis à l'obligation vaccinale. Une tolérance pouvait s'appliquer jusqu'à ce vendredi 15 octobre mais c'est terminé : tout contrevenant sera suspendu. Un mois après l'entrée en vigueur de cette mesure, certains professionnels de santé ont démissionné. D'autres ont franchi le pas et ont décidé de se faire vacciner. 

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J'ai reçu ma première dose complètement à contrecœur, au bord des larmes - Une infirmière creusoise

C'est le cas de cette infirmière creusoise. "Pendant de longues semaines j'ai cherché une solution, la boule au ventre", raconte-t-elle anonymement. Comme alternative à la vaccination, elle a pensé à une reconversion professionnelle, et à mettre la maison dans laquelle elle vit en location sur la plateforme en ligne Airbnb. Mais avec ses trois enfants étudiants à charge, elle ne pouvait pas joindre les deux bouts de cette manière. 

Pourtant ce n'est pas la seule raison qui a poussé cette Guérétoise à recevoir sa première injection cette semaine, au dernier moment. "Je me posais tellement de questions que je n'arrivais plus à dormir la nuit. J'ai craqué aussi parce que dans mon entourage, ça nous divise. Je me sentais jugée et je n'en pouvais plus. Je voulais donc retrouver tranquillement mon jardin et ma profession, que j'aime", confie-t-elle. Pour l'instant son arrêt maladie lui permet de toucher un salaire. Il s'arrête au début du mois de novembre. Cette infirmière sera donc suspendue le temps que son schéma vaccinal soit complet. Elle pourra ensuite retrouver ses collègues et ses patients. 

Quand on lui demande pourquoi elle a accepté de témoigner elle répond : "parce que j'ai l'impression que les gens ne sont pas informés sur cette question parce qu'il y a peu de témoignages. J'aimerais savoir comment font les autres soignants suspendus. Comment font-ils concrètement pour vivre? S'il pouvait y avoir des retours, ça m'intéresserait". 

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