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Les drones, nouveaux outils de l’imagerie aérienne en Côte-d’Or

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Les 21 et 22 juillet 2016, Thomas Lallouette, gérant de la société IA-Drone Technologie a organisé sur l’aérodrome de Til-Châtel des journées de l'imagerie aérienne, pour présenter ses activités au grand public.

Thomas Lalouette avec un drone de 700 g, capable de voler à 60 km/h pendant 45 minutes
Thomas Lalouette avec un drone de 700 g, capable de voler à 60 km/h pendant 45 minutes © Radio France - Jacky Page

Installée à Is-sur-Tille, l’entreprise de Thomas Lallouette utilise des drones. IA-Drone possède un appareil à 4 rotors qui fonctionne comme un petit hélicoptère pour couvrir de petites surfaces, et pour des superficies allant jusqu'à 60 à 80 hectares, une aile volante d'une autonomie de 45 minutes. Les drones prennent des photos aériennes traitées ensuite sur ordinateur selon les besoins des clients. Pour voir d'en haut sans prendre de risques, et à moindre coût par rapport à un avion ou un hélicoptère, le drone est aujourd'hui indispensable. Avec un appareil équipé d'une caméra thermique, Thomas Lallouette a ainsi l'hiver dernier réalisé pour l'usine SEB d'Is-sur-Tille une inspection des toitures. Les clichés mettent clairement en évidence, apparaissant en rouge, les déperditions de chaleur. L’imagerie aérienne est également utilisée pour calculer la surface d’une toiture.

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Des vols soumis au respect de la réglementation

Si Thomas Lallouette est spécialisé dans l’imagerie topographique, les drones ont un avenir dans d’autres domaines. Des drones sauveteurs en mer capables de larguer une bouée de sauvetage. D’autres dédiés à la livraison de colis, projet développé notamment par la société Amazon. Et récemment sur France Bleu Bourgogne, le délégué interministériel à la sécurité routière avait même évoqué l'utilisation de drones pour lutter contre les infractions sur la route Centre Europe Atlantique. La limite est posée par la réglementation. « Les contraintes sont similaires à celles de l’aviation », précise Thomas Lallouette. « En agglomération, il faut faire des déclarations de vol, l’avantage du drone étant qu’il permet un temps de vol très court, qui libère l’espace aérien de manière assez rapide, et qu’il peut être ciblé sur un petit périmètre ». Par ailleurs, l’altitude est limitée à 150 mètres. La réglementation interdit les vols en zone aéroportuaire, aux abords des centrales nucléaires et des sites militaires sensibles. Des impératifs que nul n’est censé ignorer, puisque les drones sont vendus avec une notice de la DGAC, la direction générale de l’aviation civile, qui précise les règles à respecter.

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