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"Le dépistage est essentiel", l'ex-députée Sophie Auconie sensibilise au cancer du sein en Indre-et-Loire

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Pour octobre rose, l'ancienne députée tourangelle Sophie Auconie débute une "marche rose" de 250 kilomètres à travers l'Indre-et-Loire pour sensibiliser au cancer du sein et notamment au dépistage. Guérie d'un "cancer grave" diagnostiqué en 2020, elle avait elle-même tardé à se faire dépister.

L'ancienne députée Sophie Auconie et l'élue de La Celle-Saint-Avant Emmanuelle Poisson, au départ de "la marche rose" au Petit Pressigny le 1er octobre. L'ancienne députée Sophie Auconie et l'élue de La Celle-Saint-Avant Emmanuelle Poisson, au départ de "la marche rose" au Petit Pressigny le 1er octobre.
L'ancienne députée Sophie Auconie et l'élue de La Celle-Saint-Avant Emmanuelle Poisson, au départ de "la marche rose" au Petit Pressigny le 1er octobre. © Radio France - Solène Gardré

250 kilomètres à travers l'Indre-et-Loire pour sensibiliser au cancer du sein, c'est le périple débuté ce 1er octobre par l'ex-députée de la 3ème circonscription d'Indre-et-Loire Sophie Auconie. Avec ce projet intitulé "la marche rose", l'ancienne élue veut rappeler l'importance du dépistage aux quatre coins du département. "Moi j'aurais pu éviter un cancer grave si je m'étais fait dépister plus tôt..." Ancienne malade d'un cancer du sein déclaré en 2020, elle avait quitté l'Assemblée nationale pour se soigner. Ce 1er octobre au Petit Pressigny, une quarantaine de randonneurs l'ont rejoint pour la première étape de la marche.

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Des dépistages à réaliser entre 40 et 74 ans

"Je prenais des rendez-vous et au bout des deux mois d'attente j'avais d'autres obligations et je reportais", se souvient Sophie Auconie, au départ de sa première marche. "J'ai fini par me dire, tant pis, je ferai ma mammographie plus tard !" En 2020 on lui découvre un cancer du sein "assez grave". L'ancienne élue pointe son dépistage tardif : "Je mesure aujourd'hui combien le dépistage est essentiel. Le cancer le mieux guéri, c'est celui qui est dépisté le plus tôt possible et ça c'est vraiment mon message majeur."

Une quarantaine de participants étaient présents au départ de la première étape de "la marche rose".
Une quarantaine de participants étaient présents au départ de la première étape de "la marche rose". © Radio France - Solène Gardré

Plus généralement, "il ne faut pas hésiter à se faire dépister dès qu'on a un doute", explique une autre marcheuse, l'élue de La Celle-Saint-Avant Emmanuelle Poisson. Actuellement en traitement pour un cancer du sein, elle a été diagnostiquée avant 40 ans : "J'étais hors des cases, mais j'avais un médecin bienveillant qui a compris mes inquiétudes et qui m'a fait dépister." En France, "on a encore un problème de mentalité, tant du côté des patients que des soignants, on se focalise beaucoup sur les soins", acquiesce le médecin et président de la Ligue contre le cancer d'Indre-et-Loire Loïc Vaillant. "Alors que le plus important, c'est le dépistage."

Seulement 56% de personnes dépistées en Indre-et-Loire

En matière de dépistage la France est encore "une mauvaise élève, comparée à d'autres pays développés comme les pays scandinaves ou l'Australie". L'Hexagone compte 48% de dépistages au sein du public cible. L'Indre-et-Loire fait un peu mieux avec 56%, "mais il faudrait faire plus de 90 %", explique Loïc Vaillant. "Il reste du progrès à faire."

Le dépistage du cancer du sein est conseillé pour les femmes entre 50 et 74 ans, et doit être réalisé tous les deux ans. Les étapes de la randonnée de Sophie Auconie sont ouvertes à tous et à retrouver sur sa page Facebook.

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