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L'appel du maire de Saint-Amand les Eaux à l'agence régionale de santé pour avoir une IRM

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Alain Bocquet, le maire communiste de Saint-Amand les Eaux, réclame à l'agence régionale de santé d'autoriser l'exploitation d'une IRM à l'hôpital de la ville. Selon lui, les besoins sont très importants dans ce secteur de santé.

IRM de la polyclinique du Parc de Saint-Saulve (image d'illustration)
IRM de la polyclinique du Parc de Saint-Saulve (image d'illustration) © Radio France - Rafaela Biry-Vicente

L’hôpital et la ville se sont battus pendant cinq ans pour avoir un scanner. Aujourd'hui, l'obtention d'un IRM s'annonce aussi difficile. Dans l'agglomération de la Porte du Hainaut il n'y a qu'un appareil à l'hôpital de Denain, et il y en a six à Valenciennes, mais c'est insuffisant selon les professionnels.

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Il y a donc urgence, selon le Dr Abdelhakim Tyazi, chargé du projet au Groupement d'intérêt économique Imagerie en Coupe amandinoise : "C'est un vrai problème et ça devient de plus en plus aigu car les pathologies cancéreuses et neurologiques nécessitent de plus en plus d'investigations de type IRM, explique-t-il. Avec des délais de 8 à 10 semaines, on peut aller jusqu'à des retards de diagnostic, voire des pertes de chances [de guérison] pour des patients qui se retrouvent au stade des métastases."

Selon lui, certains patients renoncent déjà aux soins à cause des délais ou de leur difficulté à se déplacer jusqu'à Valenciennes. 

6 000 à 7 000 patients pourraient bénéficier de l'appareil

Le Dr Abdelhakim Tyazi ajoute que l'utilisation de l'IRM est de plus en plus recommandée, car contrairement aux radios et scanners, c'est une technique non irradiante.

Alain Bocquet, le maire communiste de Saint-Amand les Eaux, vient donc d'écrire au directeur de l'ARS pour qu'il rectifie le tir : "Dans le Hainaut, les indicateurs de santé sont les plus mauvais parmi les plus mauvais de France, analyse-t-il. Il y a donc un besoin de rattrapage, d'un traitement inégalitaire dans un sens positif, en implantant un IRM dans les plus brefs délais."

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Selon les radiologues, 6 000 à 7 000 patients pourraient bénéficier de l'appareil tous les ans, des patients de l'Amandinois mais aussi de la Pévèle voisine.

L'agence régionale de santé explique que l'enquête sur l'imagerie médicale de 2017 avait montré que les sept IRM de la zone avaient une activité moyenne inférieure à la moyenne régionale, et un délai d'attente conforme à la moyenne régionale. Mais l'ARS assure qu'elle va réévaluer les besoins et lancer une nouvelle concertation avec les radiologues.

Selon la lettre de la Fédération des médecins radiologues, le délai d'attente pour obtenir un rendez-vous a augmenté de 5,6% entre 2017 et 2018 dans les Hauts de France.

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