Passer au contenu
Publicité

Journées Sidaction : objectif, renforcer la prévention auprès des jeunes

Par

Ce vendredi 25 mars et jusqu'au dimanche 27 mars, ce sont les journées Sidaction. Trois jours de sensibilisation et de collecte, fragilisées ces deux dernières années par la crise sanitaire. Chaque année, 6 200 nouveaux cas sont détectés, 14% d'entre eux ont moins de 25 ans.

6 200 nouveaux cas sont dépistés chaque année, en France. 6 200 nouveaux cas sont dépistés chaque année, en France.
6 200 nouveaux cas sont dépistés chaque année, en France. © Maxppp - Sébastien Jarry

Dès ce vendredi 25 mars et jusqu'au dimanche 27 mars, ce sont les journées consacrées au Sidaction. Trois jours pour mettre en avant la sensibilisation à cette infection sexuellement transmissible. Chaque année, en France, 6 200 cas sont détectés, parmi lesquels, 14% de moins de 25 ans. Claudie Debarnot, infirmière au centre de dépistage des infections sexuellement transmissibles à l'hôpital d'Auxerre, est interrogée.

Publicité

France Bleu Auxerre : Depuis le début du Covid, il y a eu moins de dépistage du VIH. Est-ce que vous constatez un changement ?

Claudie Debarnot : Cette année, j'ai pas mal de consultations qui sont prévues. L'année dernière déjà, nous avons eu 1 900 consultations, qui se sont révélées plutôt rassurantes. Mais c'est vrai que les années avant le Covid, il y a eu une baisse effective, car le service a été redéployé à cet effet. Là on repart à la hausse, c'est très bien.

Aujourd'hui, peut-on se rendre normalement à l'hôpital pour un dépistage ?

Sans souci. Il n'y a pas besoin de pass sanitaire, et sachez même que le dépistage est totalement gratuit et anonyme. C'est le cas à l'hôpital. En laboratoire d'analyses médicales, le dépistage est également gratuit, mais l'anonymat n'est pas garanti. 

Dans l'Yonne, où est-ce qu'on peut se faire dépister ?

A l'hôpital d'Auxerre bien-sûr, toute la semaine. Mais aussi ceux de Joigny et de Sens, où il y a des antennes. Quant au centre hospitalier d'Avallon, il est également possible de s'y rendre, mais un jeudi sur deux. 

Comment se passe un dépistage ?

Le patient prend rendez-vous et je le reçois. Il y a un entretien, ensuite on fait un prélèvement sanguin pour rechercher le VIH, mais aussi d'autres infections potentielles. Il n'y a rien à craindre.

loading

Combien de temps devons-nous faire dépister après une prise de risque ?

Pour être sur de la négativité des résultats, un délai de six semaines est acceptable. Si il y a un gros risque de contamination, on peut aller aux urgences de n'importe quel centre hospitalier pour prendre un traitement post exposition. 

Existe-t-il aujourd'hui un traitement moins lourd ?

Beaucoup d'avancées ont été faites ces dernières années, en revanche il faut bien garder en tête que le traitement se prend à vie, le VIH ne se guérit pas. On peut diminuer ce qu'on appelle la charge virale (le virus sera rendu indétectable dans le sang), mais il ne disparaîtra pas. Mais aujourd'hui, il y a quand même trois cas de guérison totales et c'est très encourageant. 

Vous pouvez faire un don sur le site du Sidaction, par téléphone au 110 ou par sms en envoyant DON au 92 110.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined