À Carquefou, la septuagénaire Monique fait partie du club encore très fermé des primo-vaccinés

Depuis le jeudi 28 janvier, ça y est : Monique, résidente à l'EHPAD La Seilleraye à Carquefou (Loire-Atlantique), est vaccinée contre le coronavirus. Elle a reçu ses deux doses, en l'espace de 21 jours. Depuis, la septuagénaire ressent un poids en moins. "Ça y est, c'est fait" a-t-elle pensé après la seconde piqûre. "Je me suis dit que maintenant, j'allais être tranquille !"

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Toujours sur ses gardes

Mais pour l'instant, la pensionnaire de 78 ans n'a pas vu de grande différence. Le masque, elle le garde sur le nez. Quant aux gestes barrières, Monique continue de les appliquer. Contrairement à certaines de ses camarades de la maison de retraite, tentées de les oublier. "Il y en a une qui veut toujours jouer aux petits chevaux. Je lui dis : "à une condition, c'est qu'on joue sur une grande table." Moi, je garde les distances." 

D'ailleurs, les professionnels de santé qui ont vacciné Monique l'ont bien précisé : le vaccin ne fera pleinement effet qu'au bout d'une quinzaine de jours. "On peut toujours rencontrer quelqu'un qui nous donne son petit covid en passant", craint la septuagénaire. Effectivement, cela fait partie des données encore manquantes sur le vaccin. Il permet d'éviter les formes graves de la maladie, mais on ignore encore s'il nous empêche d'attraper le virus.