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Don d’organes : tous présumés donneurs

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VIDEO - C’est une nouveauté de la loi santé : à partir du 1er janvier prochain, nous serons tous potentiellement donneurs d’organes, à moins de s’inscrire sur le fichier national des refus. Cette réforme a pour objectif d’accroitre les possibilités de greffes et donc de sauver davantage de vies.

Les donneur sont plus nombreux -  Docteur Florence Deciron-Debieuvre
Les donneur sont plus nombreux - Docteur Florence Deciron-Debieuvre © Radio France

Les personnes ne souhaitant pas qu’un prélèvement d’organe soit éventuellement réalis_*_é* suite à leur décès doivent s’inscrire sur le registre national des refus. Jusqu’à présent, si les médecins ne retrouvaient pas de trace de cette inscription, ils devaient recueillir l’avis de la famille et des proches du défunt. « C’était terrible et douloureux », explique le docteur Florence Deciron – Debieuvre, responsable de la coordination pour les prélèvements d'organes et de tissus, à l'hôpital du Mans. « On avait parfois le sentiment que c’était les proches qui prenaient la décision ».

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« Pourquoi ne pas mettre dans son testament ce que l’on souhaite pour ses organes ? »

Ce ne sera plus le cas, à partir du 1er janvier 2017 : « la nouvelle loi les affranchira de cela. Ce sera beaucoup plus facile pour les médecins mais sûrement plus complexe pour les familles », souligne la responsable sarthoise. De toute façon, si la famille « s’oppose d’une façon assez violente, la réflexion ira certainement vers le non prélèvement», explique le docteur Deciron – Debieuvre. « C’est pour cela », précise-t-elle, « qu’il faut anticiper la réflexion de manière collective ».

Le don d’organes reste soumis à de nombreuses conditions, principalement la mort encéphalique, en service de réanimation. Ce qui concerne « à peine 1% des décès », précise le médecin. 

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