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Des chercheurs grenoblois lancent une cagnotte pour financer la fin d'une étude clinique sur l'hydrocovid

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Une équipe de chercheurs grenoblois qui travaille depuis janvier dernier sur la mise au point d'un traitement anti-covid à base d'hydrogène moléculaire a besoin de 25 000 euros pour terminer son étude clinique. Elle lance donc une cagnotte en ligne. Un appel à toutes les bonnes volontés.

Le professeur Jean-Luc Bosson dirige l'étude clinique Hydrocovid Le professeur Jean-Luc Bosson dirige l'étude clinique Hydrocovid
Le professeur Jean-Luc Bosson dirige l'étude clinique Hydrocovid © Radio France - Véronique Pueyo

"Il nous manque 25.000 euros ! Ce n'est pas grand chose, mais si on ne les trouve pas, tout notre travail aura servi à rien! Ce serait terrible de devoir renoncer si près du but, d'autant que nous croyons beaucoup à ce traitement" explique avec ferveur le professeur Jean-Luc Bosson qui lance donc une cagnotte en ligne, via la fondation de l'UGA, l'Université Grenoble Alpes. C'est un peu un appel de la dernière chance à toutes les bonnes volontés, particuliers, mécènes, entreprises.

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Un don sécurisé et utile à la recherche contre le covid

"Passer par la fondation de l'UGA est une garantie de transparence sur l'utilisation des dons et c'est très simple. En quelques clics, vous obtiendrez votre reçu fiscal de don. Par exemple, un don de 100 euros ne vous coûtera en réalité que 34 euros grâce à la déduction fiscale de 66%" détaille le professeur Bosson.

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Un traitement précoce pour un Covid sans gravité

L'étude vise à évaluer l'intérêt clinique de l'hydrogène moléculaire dans les phases précoces d'un Covid sans gravité. Car, grâce à son action antioxydante, diffusée dans les poumons, l'hydrogène moléculaire réduit les risques de complication et permet une meilleure récupération, à raison de deux comprimés effervescents par jour. "Je ne dis pas que c'est le traitement-miracle. Mais la lutte contre le Covid est multiple et notre produit aura toute sa place dans cette stratégie qui comprend, les mesures barrières, le vaccin. En plus, _c'est un traitement pas cher et bien toléré__"_ affirme le professeur Jean-Luc Bosson, qui dirige l'étude. Il est médecin de santé publique, responsable du pôle santé publique au CHU de Grenoble Alpes et chercheur au laboratoire TIM-C, qui dépend de l'UGA et du CNRS.

Hydrocovid, une étude rigoureuse

L'équipe grenobloise du professeur Bosson est impliquée dans la recherche clinique depuis plus de 30 ans. "Notre étude Hydrocovid respecte tous les critères qualité d'une grande étude. Contrôlée, randomisée, en double aveugle, multicentrique avec des critères de jugement objectif et les résultats feront l'objet de publications" précise le chercheur.

Actuellement, 350 patients souffrant du Covid ont été recrutés, à Grenoble, Chambéry, Montélimar, Valence et Dijon, pour participer à l'étude. "Pour finaliser l'étude, il en faudrait 580, d'où l'ouverture à la Serbie et a la Tunisie. Cela nous permettra de finir le recrutement et d'obtenir les résultats plus rapidement. Mais pour cela il nous manque 25 000 euros. C'est du temps humain qu'il faut payer" martèle le professeur Bosson. On peut donner directement sur le site de la fondation UGA ou en appelant le 04 76 76 50 40.

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