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Covid : un taux d'incidence à plus de 1 000 cas pour 100 000 dans le village de Pulligny en Meurthe-et-Moselle

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En Meurthe-et-Moselle, plusieurs communes rurales autour de Pont-à-Mousson, de Toul ou dans le Saintois affichent des taux d'incidence très élevés. Reportage à Pulligny où les écoles ont été fermées.

La mairie de Pulligny, en Meurthe-et-Moselle La mairie de Pulligny, en Meurthe-et-Moselle
La mairie de Pulligny, en Meurthe-et-Moselle © Radio France - Cédric Lieto

Depuis le début du mois de mars, le taux d'incidence de la Covid 19 repart à la hausse en Meurthe-et-Moselle. Il est de 277 selon les derniers chiffres de l'agence régionale de santé du Grand Est. Une hausse partout dans le département mais l'on retrouve les taux d'incidence les plus élevés autour de Pont-à-Mousson, de Toul et dans le Saintois. Dans plusieurs communes rurales, le taux d'incidence dépasse les 500 cas pour 100 000 habitants. A Pulligny, un peu plus de 1 100 habitants, ce taux dépasse les 1 000 cas pour 100 000 habitants sur une semaine. On retrouve des statistiques similaires à Autrey, Vaudeville ou Laneuveville-devant-Bayon.

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Flambée des cas à l'école

Devant la grille fermée de l'école maternelle, le maire Denis Gardel est un peu désabusé : "ça nous est tombé dessus le dimanche il y a huit jours". Un premier cas au sein du personnel municipal, puis deux autres à la cantine et dans l'école le lundi. Le maire contacte l'agence régionale de santé : "Quand j'appelle le mardi matin, je pense que le mardi soir, on aura la fermeture de l'école maternelle et je me suis trompé."

Le temps que la situation soit analysée par tous les acteurs, les deux écoles ne sont fermées que vendredi dernier. Plus d'une dizaine de tests salivaires sont positifs sur 120 élèves.

Le maire de Pulligny, Denis Gardel, et l'adjointe aux affaires scolaires Danielle Sergent , ont dû fermer les écoles
Le maire de Pulligny, Denis Gardel, et l'adjointe aux affaires scolaires Danielle Sergent , ont dû fermer les écoles © Radio France - Cédric Lieto

Cette accélération de l'épidémie, Laurence Bagnon, médecin généraliste, la constate aussi dans son cabinet : "Trois cas positifs par jour, alors que les précédentes petites vagues, c'était un cas par jour. Bizarrement, il y a des gens qui n'ont pas de comorbidités et qui font des formes graves. C'est ça qu'on ne comprend pas."

Vaccination pas assez rapide

Pourtant, difficile d'évoquer un relâchement net des habitants : le masque est porté dans les commerces, et même en dehors. Cette troisième vague qui vient, c'est un coup au moral d'Annick croisée devant la supérette : 

"On commence à en avoir un petit peu ras-le-bol. Le fait de ne pas rencontrer du monde, de ne pas aller au restaurant, de ne pas faire nos activités. Moi, je fais pas mal d'activités sportives, alors je marche."

Dans le même temps, les vaccins arrivent au compte-goutte. Les premiers flacons d'AstraZeneca n'ont été livrés que ce mardi à la pharmacie de Pulligny. La liste d'attente s'allonge. Selon la mairie, il reste une quinzaine d'habitants de plus de 75 ans à vacciner, encore en attente d'un rendez-vous.

Définition du taux d'incidence : le taux d’incidence du coronavirus dans la population correspond au nombre total de nouveaux cas pour 100 000 habitants sur 7 jours glissants.

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