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Covid: au tour des collégiens et des lycéens du Nord-Pas-de-Calais d'être dépistés

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C'est à partir de ce lundi que commence officiellement une vaste campagne de dépistage des collégiens et des lycéens, sur la base du volontariat. A Vitry-en-Artois, le collège Pablo Neruda a été le premier à proposer un dépistage dès la semaine dernière.

L'accord des parents est nécessaire pour que les élèves puissent être dépistés L'accord des parents est nécessaire pour que les élèves puissent être dépistés
L'accord des parents est nécessaire pour que les élèves puissent être dépistés © Radio France - Odile Senellart

Tom, 14 ans, élève de 3ème au collège Pablo Neruda de Vitry-en-Artois près d'Arras, est rassuré après avoir fait son test: ça n'était finalement pas aussi douloureux qu'il le craignait, juste "désagréable", dit-il. Tom n'était pas volontaire pour se faire dépister, ce sont ses parents qui l'ont inscrit. Tous les parents d'élèves ont été prévenus quelques jours auparavant de la tenue de dépistage le jeudi 21 janvier. Ils devaient obligatoirement signer une autorisation parentale pour que le dépistage puisse être fait. 

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Le collège Pablo Neruda de Vitry-en-Artois a été le premier à proposer dépistage à ses élèves
Le collège Pablo Neruda de Vitry-en-Artois a été le premier à proposer dépistage à ses élèves © Radio France - Odile Senellart

Et le cas de Tom n'est pas isolé: les collégiens sont plutôt réticents à se faire dépister, ils craignent d'avoir mal. C'est le cas aussi de Loane, en 3ème également: "Mes parents m'ont un peu forcée à faire le dépistage, mais moi je ne voulais pas, je pensais que ça allait être désagréable". De fait, oui, Loane a trouvé que ce n'était effectivement pas agréable mais que "ça va"! La collégienne fait donc partie des seulement 20 élèves de l'établissement à avoir été dépistés, sur un effectif de 646 élèves, puisqu'il n'y avait que 20 créneaux de dépistages proposés. Vingt autres élèves qui étaient volontaires n'ont pas pu avoir de dépistage, faute de place. 

"On se pose la question de l'utilité de cette campagne"

Le collège Pablo Neruda de Vitry-en-Artois a été l'un des premiers dans la région à proposer ce dépistage quelques jours avant le début officiel de la campagne. Ces dépistages devraient être proposés dans tous les collèges et lycées du Nord et du Pas-de-Calais. Pour le Pas-de-Calais, ils sont ainsi planifiés pour le moment jusqu'au 5 février. Il s'agit de tests antigéniques, moins fiables que les PCR mais dont les résultats sont obtenus en 15 minutes. Cette campagne a un double intérêt pour Joël Sürig, le directeur académique du Pas-de-Calais: "On va toucher, d'ici aux vacances de février, pratiquement la totalité des établissements. Cela permet de montrer une certaine transparence de l'Education Nationale et de montrer que la situation reste maîtrisée au sein des écoles." Il insiste aussi sur le fait que l'Education nationale se montrera "très réactive" pour proposer des tests dans des établissements supplémentaires quand il y a "des situations spécifiques", c'est-à-dire des cas positifs. 

Catherine Piécuch, secrétaire académique de la FSU Nord-Pas-de-Calais se félicite de la mise en place de ces tests pour les élèves, réclamés par la FSU depuis la rentrée. Mais "Ça n'est pas suffisant", dit-elle. Elle regrette qu'il s'agisse de tests antigéniques, et donc moins fiables. Mais elle s'interroge aussi sur l'organisation de cette campagne avec une seule journée de dépistage seulement dans chaque établissement. "_On se pose la question de l'utilité de cette campagne s'il n'y a pas vraiment de stratégie de choix d'établissement en fonction de la circulation du virus"__._ 

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