Covid-19 : où en est l'installation de capteurs de CO2 dans les classes de Loire et de Haute-Loire ?

Quel que soit le niveau, tout se fait au cas par cas. Les capteurs de CO2 ne détectent pas directement le Covid dans l'air, mais en signalant la concentration de dioxyde de carbone dans l'air, ils rappellent aux enseignants d'ouvrir les fenêtres pour éviter la concentration de coronavirus dans les classes. 

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Les communes aux manettes

Dans les écoles primaires c'est la commune qui décide. À Saint-Étienne, par exemple, on n'ira pas plus loin que les 5 capteurs testés en septembre.  Ils ont permis la mise en place un protocole pour que les enseignants sachent au bout de combien de temps ils doivent aérer. La mairie ne voit donc pas l'utilité d'équiper chacune des 500 classes stéphanoises. À Roanne, la mairie a au contraire investi pendant ces vacances dans une centaine capteurs pour les classes de la ville.

Des capteurs à la disposition des collèges ligériens

Chez les grands aussi on cherche à s'équiper: mais là ça ne dépend plus des mairies. C'est suivant le bon vouloir des chefs d'établissement. Le département de la Haute-Loire travaille en ce moment sur le dossier, celui de la Loire a commandé des capteurs. Leur installation ou non se fera en fonction de la décision du ou de la principale. Dans les lycées c'est la même chose, sauf que dans ce cas c'est la région qui finance. Actuellement, deux lycées de Haute-Loire et vingt-quatre lycées de la Loire disposent de détecteurs de CO2.

Amplifier leur installation 

Le ministre de l'éducation Jean-Michel Blanquer a annoncé mardi 28 décembre l'envoi d'une circulaire aux préfets et aux rectorats pour amplifier l'installation de ces dispositifs dans les établissements.