Coronavirus : la préfète de la Creuse réimpose le masque pour danser ou faire la fête
Après les annonces d'Emmanuel Macron, la préfète de la Creuse prend de nouvelles mesures pour freiner l'épidémie de coronavirus. Le masque va de nouveau devenir obligatoire dans les établissements qui ont vu naître plusieurs foyers de contamination ces dernières semaines.
L'heure n'est plus à l'allègement des mesures en Creuse. Pour freiner l'épidémie de coronavirus qui repart, la préfète a signé un arrêté ce mercredi 10 novembre, au lendemain des annonces d'Emmanuel Macron. Elle avait prévenu d'un probable durcissement des contraintes sur France Bleu Creuse le 4 novembre.
Le masque, qu'on avait pu laisser tomber dans les lieux qui contrôlent le pass sanitaire, va redevenir obligatoire. La préfète cible les établissements où "[des] clusters ont été observés ces dernières semaines". Plusieurs sont apparus à partir la mi-octobre par exemple après des thés dansants, des repas d'anniversaire et des soirées moules-frites, selon l'agence régionale de santé.
Masque obligatoire pour danser mais pas pour aller au resto ou en discothèque
La préfète impose donc le masque dans les salles des fêtes et des salles polyvalentes, mais aussi des salles de projections, de réunions ou de spectacles. C’est aussi le cas des établissements sportifs couverts, comme les gymnases. Soyons clairs : vous pouvez faire du sport dans un gymnase sans masque, mais il faudra le porter si vous y organisez une manifestation festive.
Cette obligation du port du masque ne concerne ni les bars, ni les restaurants, ni les discothèques, où il reste simplement recommandé. La préfecture précise qu'elle s'est concentrée sur les lieux où des foyers de contamination ont été avérés ces dernières semaines.
Pas d'obligation du port du masque dehors
Le pass sanitaire restera exigé dans les établissements où le masque devient obligatoire. À l’extérieur, il reste recommandé, mais non obligatoire.
Le taux d'incidence du coronavirus, qui mesure la propagation de l'épidémie, est de 115 cas pour 100.000 habitants ce 10 novembre. C'est le plus fort taux de toute la Nouvelle-Aquitaine. Il atteint 181 chez les plus de 65 ans selon la préfecture.
D'autres mesures possibles à l'avenir
Fin octobre, les deux tiers des personnes contaminées avaient plus de 65 ans. Leur pass sanitaire ne sera plus valide après le 15 décembre s'ils n'ont pas reçu leur dose de rappel, conformément aux annonces d'Emmanuel Macron. Seule condition : cette troisième injection doit respecter un délai de six mois après la deuxième. Pour l'ARS comme pour la préfecture, les Creusois ont trop vite oublié les gestes barrière.
Ce 10 novembre, quinze patients sont hospitalisés en Creuse, dont un en réanimation. Des chiffres "maîtrisés" mais en hausse précise la préfecture. Grâce à ces nouvelles mesures, la préfecture espère contenir la diffusion du virus, mais prévient : "des mesures complémentaires restent possibles dans les jours et semaines à venir, si la diffusion épidémique ne ralentit pas".
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