Bourges : les jeunes de 18 à 26 peuvent se faire vacciner gratuitement contre le papillomavirus

Si le taux de vaccination est plutôt bon dans le Cher, puisqu'il atteint les 94%, un taux supérieur à la moyenne nationale, on peut toujours faire mieux estime le docteur Alhassane Diallo, directeur de la Protection maternelle infantile du département. "Nous ciblons trois types de vaccin : le papillomavirus, l'hépatite B, et le troisième vaccin, c'est un ensemble de quatre vaccins : diphtérie, tétanos, polio et coqueluche. Le taux de couverture n'est pas mauvais pour la primo-vaccination. En revanche, le taux de couverture n'est pas si bon que cela pour les rappels."

ⓘ Publicité

Dans un contexte de désertification médicale, le suivi des vaccinations est plus compliqué. La crise sanitaire liée au covid a aussi laissé des traces estime Sophie Bertand, vice présidente du Conseil départemental, "Certains renoncent à un suivi vaccinal parce qu'ils n'ont plus de médecin traitant. La crise du covid a également provoqué un regain de méfiance à l'égard des vaccins. Il y a un besoin de rattrapage notamment sur le papillomavirus qui se déploie avec des statistiques qui augmentent d'année en année. Il est asymptomatique et on a vraiment besoin de cette communication sur les publics jeunes."

En France, 11 vaccins sont obligatoires et d'autres sont recommandés comme le vaccin contre le papillomavirus, un virus qui peut entraîner des cancers de l'utérus chez la femme mais aussi des cancers de la gorge et de la bouche chez l'homme. C'est pour cette raison que cette vaccination est également recommandée pour les garçons entre 11 et 14 ans. Dans le Cher, une jeune fille sur deux est vaccinée et à peine plus d'un garçon sur 10.