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Aux urgences de Laval, on s'impatiente en attendant les réponses d'Emmanuel Macron

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La gestion des hôpitaux reste centrale dans le nouveau quinquennat d'Emmanuel Macron. En cas de réélection il avait promis la tenue d'une " grande conférence de la santé ". A Laval, les soignants attendent des réponses concrètes alors que la situation se dégrade.

Hôpital de Laval (illustration) Hôpital de Laval (illustration)
Hôpital de Laval (illustration) © Radio France - Martin Cotta

La situation dans les hôpitaux continue de se tendre un peu partout en France. Pour endiguer la crise, Emmanuel Macron avait promis la tenue d'une " grande conférence de la santé " en cas de réélection. Une énième discussion alors que la situation se dégrade. Il faut souvent attendre plusieurs heures avant d'être pris en charge aux urgences. " Parfois on attend 3 ou 4 heures. C'est long surtout avec des enfants, mais on prend notre mal en patience " se résigne Marie, venue avec son petit garçon de 3 ans. 

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A Laval, les urgences ont dû fermer pendant onze nuits en avril, faut de personnel pour assurer les gardes. Le phénomène devrait se reproduire en mai, au grand dam de Sandrine. " C'est très compliqué, où les gens vont-ils aller  ? Ceux qui conduisent peuvent se déplacer mais il faut penser aux personnes âgées qui n'ont pas de moyen de locomotion. Il faut que les chosent bougent rapidement." 

" Nous attendons des actions rapides "

Une impatience qui gagne les malades comme les soignants. La discussion souhaitée par le président de la République n'est pas suffisante pour Caroline Brémaud, chef des urgences de l'hôpital de Laval. " Des temps de parole, nous en avons déjà eu. Nous nous sommes largement exprimés sur le sujet de la santé. Maintenant nous attendons des actions rapides pour sauver l'hôpital public" explique l'urgentiste. 

En plus de la revalorisation des salaires pour rendre le métier de nouveau attractif, le personnel demande d'établir des ratios patients-soignants dans chaque service. " Il faut promouvoir la qualité des soins pour les patients, mais aussi pour les soignants qui les prodiguent, pour retrouver le plaisir d'exercer son métier " précise Caroline Brémaud. Elle espère ainsi stopper la fuite des soignants " qui décident de changer de métier ou d'établissement."

Autre question qui doit être évoquée lors de cette conférence : les déserts médicaux. L'absence de médecin traitant participe en effet à l'engorgement des urgences. 

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