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Au centre d'incendie et de secours du Vaucluse, on s'active pendant que les Vauclusiens réveillonnent

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Avec près de 450 appels aux pompiers et 530 au SAMU, le centre opérationnel d'incendie et de secours du Vaucluse veille à sauver des vies même les nuits de réveillon de Saint-Sylvestre.

Au centre d'incendie et de secours du Vaucluse on ne réveillonne pas. Au centre d'incendie et de secours du Vaucluse on ne réveillonne pas.
Au centre d'incendie et de secours du Vaucluse on ne réveillonne pas. © Radio France - Julia Beaufils

"Nous travaillons main dans la main", explique le commandant Yann des sapeurs-pompiers de Vaucluse. Comme dans une vingtaine de départements en France, le centre d'incendie et de secours du Vaucluse, situé à Avignon, regroupe les services des pompiers et du SAMU. À ces deux derniers, s'ajoutent des médecins libéraux et des ambulances privées. Et la vie au centre d'appel ne s'arrête pas un soir de réveillon.

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Près de 1000 appels par jour

Le centre d'appel d'urgence comptabilise près de 450 appels par jour en moyenne pour les pompiers et près de 530 au SAMU. Le réveillon, c'est une course contre la montre pour sauver des vies. Selon le capitaine Lionel, qui n'en est pas à son premier réveillon de fin d'année, "la nuit est en décalée par rapport à d'habitude : les plus grosses interventions, routières en général, surviennent en seconde partie de nuit, en début de soirée les gens font la fête."

Chaque rôle est bien défini. L'appel au 112 et 18 est pris en charge par les pompiers de garde, tandis que ceux du 15 par des membres du SAMU. Les bureaux des deux entités sont face à face, ce qui permet un échange d'informations en temps réel. Les informations sont donc répertoriées sur des logiciels informatiques. Puis en fonction de la gravité de l'événement, les pompiers envoient une équipe et font suivre l'appel au médecin régulateur du SAMU.

42.000 interventions en 2023

Cette dernière est seule pour le soir de réveillon. "Je prends tous les appels mais pour la bobologie deux médecins libéraux viennent nous prêter main forte pour ne par engorger des urgences déjà saturées à Avignon", souligne Caroline Jimenez.

Après le tri de la docteur, Simon s'occupe d'envoyer les équipes médicales nécessaires. En parallèle, le capitaine Lionel voit apparaître sur son écran les interventions en cours et en détail. Ces informations sont accompagnées d'une carte en temps réel qui permet de mesurer l'impact de l'intervention : par exemple s'il y a une école ou en centre hospitalier tout proche.

Le colonel Christophe Péchoux est le directeur département du centre d'incendie et de secours du Vaucluse. Il dresse un bilan de plus de 42.000 interventions en 2023, un résultat légèrement en dessous du bilan 2022. Il fixe aussi les objectifs pour l'année prochaine : "conjuguer la lutte contre les feux de forêt l'été prochain et le défi des Jeux olympiques."

Derrière les écrans : des pompiers de garde mais aussi des médecins du SAMU.
Derrière les écrans : des pompiers de garde mais aussi des médecins du SAMU. © Radio France - Julia Beaufils

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