Sénatoriales en Gironde : la gauche va-t-elle perdre un siège ?

La moitié des sièges du Sénat sont à renouveler ce dimanche en France. En Gironde, où 6 siéges de sénateurs sont à pourvoir pour les 6 ans à venir. Pour ce scrutin, 7 listes de 8 noms sont en lice. Actuellement, 3 sièges sont détenus par l'UMP, 3 par le PS  et tous les sortants se représentent.

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Peuvent participer à ce scrutin ceux que l'on appelle les grands électeurs - ils sont 3 299 en Gironde  : les parlementaires, conseillers régionaux, conseillers généraux du département, mais aussi et surtout les maires et conseillers municipaux, qui représentent près de 90% du corps électoral. Plus la commune est importante, plus elle a de grands électeurs. Or, les élections municipales de mars dernier n'ont pas été favorables à la gauche. La droite a ravi une dizaine de villes de plus de 5.000 habitants en Gironde, dont Pessac, la 3ème ville du département.

Alain Anziani menacé ?

Voilà qui pourrait coûter à Alain Anziani, maire de Mérignac et troisième de la  liste socialiste, le poste de sénateur qu'il occupe depuis 2008. Et la droite pourrait dans ces conditions remporter un quatrième siége, qui reviendrait à Nathalie Delattre, de l'UDI, adjointe au maire de Bordeaux.

Mais la plupart des élus locaux n'ont pas d'étiquette, et ce sont eux qui risquent de faire la différence. Et puis le PS compte sur la personnalité de son chef de file,Philippe Madrelle, sénateur depuis 34 ans, et grand connaisseur du monde rural girondin avec son autre casquette de président du Conseil général. Pour séduire les élus des petites communes, la liste socialiste comme la liste de la droite et du centre, ont arpenté ces dernières semaines la campagne girondine.

Ce scrutin a lieu en préfecture, à Bordeaux, où 6 bureaux de vote ont été installés. Il se déroule de 9h à 5h. Les résultats devraient être connus aux alentours de 17h.

Les enjeux nationaux des élections sénatoriales