Seignosse : "Ils tentent de détourner l'attention par des manoeuvres politiciennes"

Jean-Bernard Commet et deux de ses anciens adjoints laissent donc entendre que Lionel Camblanne aurait bénéficié d'une adresse de complaisance. Ils ont expliqué sur France Bleu Gascogne qu'ils se sont rendus compte que Lionel Camblanne avait exactement la même adresse que Jean-Louis Dupouy, l'un de ses colistiers. Il a présenté une facture de mobile, acceptée par les services de l'Etat, pour s'inscrire sur les listes électorales. Un document qui ne serait pas le reflet exact de la réalité selon eux. Ils ont alerté le Procureur de Dax.

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Le nouveau maire UMP de Seignosse réagit ce vendredi par communiqué. Lionel Camblanne se dit tout d'abord étonné de voir remis en cause la validité de son inscription sur les listes électorales plus de neuf mois après la validation officielle de celles-ci par les mêmes personnes écrit-il qui certifièrent sa régularité. Pour lui, cet état de fait ne peut impliquer que deux possibilités : "soit ils ont fait preuve d'incompétence en tant qu'élus en la validant à l'époque soit ils font preuve de mauvaise foi aujourd'hui ".

Lionel Camblanne parle de situation ubuesque

Il contre-attaque aussi sur le terrain politique. Il explique que le 18 septembre, il a présenté avec son équipe, l'audit des finances communales qui a révélé leur état catastrophique. Le nouveau maire UMP se dit attéré "de voir qu'au même moment, ceux qui participèrent à mener la ville dans l'état de délabrement financier actuel, comme le démontre cet audit financier, tentent de détourner l'attention par des manoeuvres politiciennes et d'entraver la mission de redressement que les électeurs m'ont confiée ".

Le nouveau maire de Seignosse se dit interloqué de voir d'anciens élus remettre en cause le verdict des urnes, et ainsi toucher au fondement même de notre démocratie pour de simples questions d'égo écrit-il dans son communiqué. Il parle de gestuculations amères de personnes appartenant au passé.

Lionel Camblanne n'a pas accepté d'en dire plus au micro de France Bleu Gascogne.