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Saint-Étienne : le conseil municipal du 26 juin sera un moment de vérité selon Gilles Artigues

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La victime de l'affaire de chantage supposé à la mairie de Saint-Étienne, Gilles Artigues, réagit à la mise au banc de son ami, Lionel Boucher. Ce dernier s'est vu retirer ses délégations d'adjoint par le maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau, accusé de manque de loyauté.

Gilles Artigues, au conseil municipal, en juillet 2020 Gilles Artigues, au conseil municipal, en juillet 2020
Gilles Artigues, au conseil municipal, en juillet 2020 © Maxppp - Rémy Perrin

Excepté un post Facebook fin août 2022, c'est la première fois qu'il s'exprime publiquement sur l'affaire ou sur les conséquences de l'affaire depuis les révélations de Médiapart. Gilles Artigues, troisième adjoint au maire de Saint-Étienne, victime du chantage présumé à la vidéo intime, a envoyé à la presse un communiqué pour dénoncer le traitement infligé à son ami Lionel Boucher.

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Ce mercredi, le maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau a signifié à Lionel Boucher, jusqu'à présent adjoint au maire en charge des animations, qu'il lui retirait ses délégations et ses indemnités.  La question du retrait de sa fonction sera, elle, abordée lors du conseil muncipal du 26 juin.

"Lionel Boucher est injustement sanctionné par le Maire de Saint-Etienne, estime Gilles Artigues C'est pour moi, une épreuve supplémentaire. Je ressens de la tristesse et de la colère pour le mal qui est fait à un vrai ami. Ses prises de position courageuses ont forcé l'admiration des Stéphanois. Il n'a pas voulu se taire malgré les pressions faites de promesses puis de menaces. Le conseil municipal du 26 juin sera un moment de vérité. Je sais parce qu'ils me l'ont dit, que plusieurs membres de la majorité s'interrogent, surtout depuis qu'ils ont appris que le maire leur avait menti en omettant d'évoquer la volonté des juges de le placer en détention, vu la gravité des faits. C'est le paiement de 60 000 euros qui lui évite la prison. La fidélité mérite une récompense, pas une punition."

Dans une interview accordée au Progrès dimanche, Me Buffard, avocat de Gilles Artigues, expliquait que les conditions du contrôle judicaire décidé par les juges imposait à Gaël Perdriau une caution de 60.000 euros, afin d'échapper à l'incarcération. La caution a été fixée à 80.000 euros pour Samy Kéfi-Jérôme et Pierre Gauttieri ; 5.000 euros pour Gilles Rossary-Lenglet.

Les Républicains soutiennent Lionel Boucher

La parti Les Républicains affiche également son soutien à Lionel Boucher. Et évoque une "nouvelle équipe pour tourner cette page noire subie par les Stéphanois".

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