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Municipales à Sète : les enjeux de la campagne électorale

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Sète sera dans un mois la ville test pour "l'union des droites", stratégie défendue par R. Ménard. Six candidats en lice, dont un ancien de LR soutenu par le mouvement de M. Le Pen. Ils débattent ce jeudi soir en direct sur France Bleu Hérault. Présentation des candidats et des enjeux de la campagne

Six candidats en lice à Sète à un mois des municipales, dont le maire sortant et deux de ses anciens adjoints Six candidats en lice à Sète à un mois des municipales, dont le maire sortant et deux de ses anciens adjoints
Six candidats en lice à Sète à un mois des municipales, dont le maire sortant et deux de ses anciens adjoints © Radio France - Marie Ciavatti

Après Frontignan, escale à Sète ce jeudi 13 février pour le deuxième débat des municipales. France Bleu Hérault et Midi Libre invitent les six candidats en lice, à venir défendre leur projet pour la ville. Sète où le maire sortant François Commeinhes brigue un quatrième mandat face à Véronique Calueba, François Commeinhes, Sébastien Denaja, Rudy Llanos, William Nicolas et Sébastien Pacull.

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Ils seront interrogés sur trois thématiques : logement, environnement/mobilités et emploi/économie, pendant une heure et demi à partir de 19h, en public et en direct depuis la salle Tarbouriech au Théâtre de la mer. 

Les candidats

Le maire en place, François Commeinhes se présente sans étiquette, mais soutenu par LREM et LR. La ville est surtout devenue le symbole et le laboratoire de "l'union des droites", projet de Robert Ménard depuis des années. C'est donc à Sète que ce rapprochement droite/extrême droite aura pris forme, incarné par Sébastien Pacull, adjoint pendant 12 ans, président de la fédération de Les Républicains dans l'Hérault jusqu'à l'automne dernier.

Il annonce à l'automne dernier sa candidature avec le soutien du Rassemblement national. Son ancien parti le traite "d'apprenti sorcier". Lui répond qu'il ouvre une reste "républicain dans l'âme, un homme libre". Il fait en tout cas de Sète une ville test, à savoir si l'union des droites peut payer au-delà du cas Ménard à Béziers.

Deux anciens adjoints 

Il n'est pas le seul à défier son ancien chef d'équipe : Rudy Llanos, lui-même ancien premier adjoint, a rompu, il y a un an, et a entamé une campagne avec l'étiquette UDI. 

À gauche : la liste citoyenne et écologiste de l'ancien député PS Sébastien Denaja. Et une liste participative "Alternative sétoise" soutenue par EELV, le PS et La France Insoumise, emmenée par une conseillère municipale d'opposition, Véronique Calueba, également vice-présidente du conseil départemental. 

Enfin autre candidat, qui lui n'a jamais été élu : William Nicolas, militant LREM de la première heure, il n'a néanmoins pas obtenu le soutien de son parti. 

Les thèmes de la campagne 

En 18 ans, le maire sortant François Commeinhes a changé l'image de la ville, aujourd'hui associée à la culture et au cinéma. Il a développé un secteur économique porteur pour l'emploi, attractif pour les touristes. Mais ses adversaires lui reprochent d'avoir négligé les Sétois de la classe moyenne qui n'arrivent plus à se loger, et ce faisant, de menacer un équilibre fragile sur l'Île Sigulière. Une sorte de bien-vivre à la sétoise. 

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Deuxième thématique : le logement et la supposée "bétonisation" de la ville. C'est un terme employé par bon nombre des opposants au maire sortant, accusé d'avoir livré la ville aux promoteurs privés. 

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Micheline Schaller, qui habite sur les hauteurs de Sète, a longtemps bataillé contre la démolition d'un ancien carmel et de son grand jardin tout près de chez elle. Il a été détruit en janvier 2020 au profit d'un projet de 131 logements. Elle dénonce une quinzaine de programmes immobiliers semblables en cours, qui selon elle ne sont pas adaptés aux besoins de la population, mais à ceux des promoteurs. Sur cette vidéo, elle présente un programme de construction côté Bassin de Thau :

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