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Municipales à Laval : "la ville manque de verdure" estime Didier Pillon, tête de liste Laval Passionnément !

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À trois semaines du premier tour des élections municipales, Didier Pillon, tête de liste Laval Passionnément! évoque quelques-uns de ces projets pour la ville. Ferme urbaine, pistes cyclables, rénovation des maisons de quartier, Didier Pillon annonce près de 60 millions d'euros d'investissements.

Pour Didier Pillon "Laval est une belle ville mais elle manque véritablement de verdure" Pour Didier Pillon "Laval est une belle ville mais elle manque véritablement de verdure"
Pour Didier Pillon "Laval est une belle ville mais elle manque véritablement de verdure" © Radio France - Martin Cotta

- Quand on parle de Laval, pendant cette campagne, on focalise beaucoup sur l'aménagement de la place du 11 novembre. Mais que prévoyez-vous pour les autres quartiers ? 

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Pour que Laval vive harmonieusement, il faut impérativement développer la vie dans les quartiers en même temps que celle du centre-ville. Tous les Lavallois ne peuvent vivre ensemble que s'ils ont le sentiment qu'on s'occupe d'eux. L'aménagement de la place du 11 novembre s'inscrit dans le projet global d'aménagement du centre-ville, et dans tous les investissements de la ville pour les quartiers. D'après moi, les maisons de quartier sont les relais essentiels des activités des associations, d'une politique municipale en faveur du sport et de la culture, et les équipements sportifs. Nous avons un gros travail à faire sur les places pour y remettre du mobilier urbain adapté. 

- Notamment à Saint-Nicolas ...

Je pense à Saint-Nicolas, au Murat, à Grenoux aussi qui faut rendre plus conviviaux. Sur Saint-Nicolas on a le projet de transformer la plaine d'aventures en un grand parc. Avec des jeux d'enfants, des jeux d'eau pour que les plus jeunes s'y sentent bien. Au-delà de ça, il faut remettre du vert dans cette ville. Laval est un peu trop minéral à mon goût. C'est une belle ville mais elle manque véritablement de verdure. On travaille aussi autour du Carmel [proche du Stade Francis Le Basser, ndlr] car il y a un parc urbain que l'on peut véritablement créer. Il y a des chemins de randonnées qui ne passent pas loin. C'est un endroit calme où on peut mettre de la verdure. Il y aussi Beauregard. J'aimerais qu'on puisse y installer une grande ferme urbaine, avec des cultures maraîchères, des jardins partagés. Et puis peut-être quelques logements intergénérationnels qui permettent le lien entre les jeunes familles et les personnes âgées, à la façon de ce qu'on appelait au Moyen-Âge, les béguinages. Ça se fait déjà dans le Maine-et-Loire où vous avez des logements qui permettent à des couples d'avoir en commun un jardin, une grande salle, de la motricité, du bricolage. Tout ça pas très loin d'une offre médicale avec des transports en commun. Il me semble que Beauregard est tout à fait adapté. 

- N'est-ce pas là une façon de "ghettoïser" les personnes âgées ? 

Surtout pas. Au contraire, on peut faire de l'intergénérationnel parce que dans ces logements de 40 à 70m2 on peut y installer des jeunes familles. Aujourd'hui on voit bien par exemple qu'il y a des grands-parents qui veulent donner des cours à des jeunes et des jeunes et qui veulent rendre service à des personnes plus âgées. Si on met des constructions qui ne sont pas très hautes et qui respectent la nature, on est tout à fait dans notre mission. 

- La place du vélo dans Laval est un des thèmes principaux de la campagne. Il faut permettre une meilleure pratique du vélo dans Laval. Si vous êtes élu vous changerez des schémas de circulation ? 

Il faut avoir un véritable plan de circulation qui permette aussi au voiture de venir dans le centre-ville mais également aux vélos électriques avec les enfants. Pour cela on a des moyens très simples de sécuriser des pistes cyclables. La plus facile à créer à mon avis va en gros du viaduc à Avesnières. Les quais du centre-ville sont en double-sens des deux côtés et ce n'est pas utile. On est donc capable de libérer au moins un couloir de circulation de voitures que l'on va transformer en piste cyclable totalement protégée. Cela coûte de l'argent mais c'est un investissement nécessaire. Il faut aussi que l'on repense aux pénétrantes et pouvoir franchir certaines hauteurs. Nous proposons la création d'un ascenseur urbain qui se situerait au pied du château-neuf, du côté du roquet de patience et qui monterait pour atteindre le château et le traverser pour arriver place de la Trémoille. Si on fait un plateau suffisamment large pour que les gens puissent entrer avec leur vélo ou leur caddie, on va là aussi rapprocher la place de Hercé et la ville haute du pont et de la rivière. 

- Avez-vous chiffré votre programme ? 

Nous avons maintenant une grande capacité d'investissement. Les finances de la ville de Laval ont été remises à niveau, assainies. Je ne vais pas revenir sur la polémique autour du rapport de la chambre régionale des comptes. La situation est tendue mais s'est nettement améliorer et va s'améliorer dans les années qui viennent. Cela veut dire que l'on a retrouvé la confiance des banques qui reprêtent à Laval à des taux extrêmement intéressants. Notre capacité d'autofinancement est de plus en plus importante et nous le constatons en regardant le budget 2019. Pour donner un chiffre raisonnable, on tourne autour de 60 millions d'euros d'investissements possibles dans les six ans qui viennent. Et dans ces 60 millions d'euros, je ne parle pas que de la part de la ville, qu'on peut estimer à 40-45. Je pense aussi aux autres subventions de l'état, de la région que l'on obtient dans le cadre de certains plans. Donc si on est capable d'investir 60 millions d'euros dans les six ans, on est capable de financer tout ce que l'on met dans le programme. 

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