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Migrants : après le maire, les élus de Saint-Bauzille-de-Putois démissionnent

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En solidarité avec le maire, les élus de Saint-Bauzille-de-Putois (Hérault) ont démissionné ce samedi. Ils dénoncent l'absence totale de concertation avec la préfecture autour de l'arrivée de 87 migrants de la "jungle" de Calais dans la commune.

Le centre des Lutins cévenols de Saint-Bauzille-de-Putois (Hérault)
Le centre des Lutins cévenols de Saint-Bauzille-de-Putois (Hérault) © Radio France - Claire Moutarde

La commune de Saint-Bauzille-de-Putois doit s'habituer aux démissions. Les élus du conseil municipal ont tous rendu leurs écharpes ce samedi. Une démission générale qui tombe pile 24 heures après celle du maire Michel Issert. Les élus de Saint-Bauzille-de-Putois ont démissionné en solidarité avec le maire.

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Ils dénoncent tous l'absence totale de concertation avec la préfecture autour de l'arrivée de 87 migrants de la "jungle" de Calais au Centre des Lutins Cévenols. Dans un communiqué, la première adjointe de la commune indique que la décision du préfet est "injuste et inéquitable".

"Une décision sans concertation, injuste et inéquitable."

Le maire démissionnaire répète que la commune n'est pas opposée à accueillir des migrants. "Nous voulons héberger les migrants de Calais dans de bonnes conditions et en accord avec la population. Si la préfecture va à l'encontre des habitants, il y aura rejet", souligne Michel Issert.

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Les élus réclament une discussion avec la préfecture sur le nombre exact de migrants à accueillir.

Les démissions du maire et du conseil municipal devrait être officialisées lors du prochain conseil municipal le 2 novembre.

Début de négociation

C'est dans ce contexte que la préfecture de l'Hérault a entrepris ce samedi des discussions pour apaiser la situation. "Des négociations sont en cours sur le nombre de migrants prévus, qui était le point qui cristallisait les tensions", a-t-on indiqué de source préfectorale.

De son côté le maire démissionnaire de Saint-Bauzille-de-Putois affirme n'avoir reçu aucun coup de téléphone du préfet. "J'ai chassé toute la journée", répond Michel Issert :

"Je demande qu'on engage une négociation avec le préfet. Je sais très bien que Pierre Pouëssel subit des pressions. Mais je n'accepte pas que le préfet transfère sa pression sur le village de Saint-Bauzille-de-Putois."

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