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Le mouvement Nuit Debout gagne le Gard

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Ce week-end, les premiers rassemblements "Nuit Debout" se sont déroulés dans le département à Alès, Florac, et Nîmes. Ce mouvement, semblable à celui des Indignés en Espagne, s'étend partout en France.

L'entrée du square de la Bouquerie à Nîmes
L'entrée du square de la Bouquerie à Nîmes © Radio France - Hugo Charpentier

"Nuit Debout", c'est ce mouvement né de la contestation contre la loi Travail. Depuis le 31 mars, des citoyens se réunissent tous les soirs sur la place de la République, à Paris. Le principe est simple : les occupants tiennent des assemblées générales où toutes les décisions sont votées selon le principe de la démocratie directe. Depuis ce weekend, le mouvement a pris de l'ampleur et a gagné une soixantaine de villes en France.

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Réinventer la démocratie

Nuit Debout à Nîmes
Nuit Debout à Nîmes © Radio France - Hugo Charpentier

A Nîmes, samedi soir, environ deux cents personnes se sont réunies au square de la Bouquerie. Et l'occupation a été renouvelée dimanche soir. Rapidement, les participants ont aménagé les lieux à leurs goûts : des banderoles "Rêves Générales" ou "Grèves des esclaves" ont été hissées entre les arbres. A l'entrée du square un petit panneau annonce la couleur : "vous entrez en démocratie". Toutes les générations sont représentées de l'étudiant exalté au retraité un peu plus détaché en passant par des jeunes parents.  Ici, tout se décide en assemblée générale, des sujets à aborder au casse-croûte à préparer. Une nouvelle expérience de la démocratie qui séduit Vincent, un jeune étudiant nîmois.

"Je ne crois plus aux partis politiques. Il faut créer quelque chose de nouveau comme en Espagne ou en Grèce avec Podemos et Syriza. Ensemble on peut dépasser les contraintes de partis." Vincent, un étudiant nîmois

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La possibilité d'exprimer sa colère

Le micro, la sono, toute la logistique a été fournie par des syndicats et des partis politiques de gauche. Mais si les militants traditionnels sont bien présents, ils s'effacent volontiers pour laisser la parole à tous ceux qui veulent la prendre. Musique, prise de paroles, et débats se succèdent ainsi jusqu'au bout de la nuit dans une ambiance bon enfant et pour le plus grand bonheur des participants.

"Ça me rassure de voir que ça bouge, surtout les jeunes, parce que je n'y croyais plus" Une participante à Nuit debout à Nîmes

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Hugo Carlos, lycéen de 17 ans au lycée Daudet à Nîmes, très impliqué dans le mouvement était l'invité de France Bleu Gard Lozère ce matin.
Il répond à Arnaud d'Arcy

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