Le député Michel Issindou dénonce les "arrières pensées" des frondeurs
Alors que cet après-midi la motion de censure déposée par la droite sera examinée par les députés, le socialiste Michel Issindou qui soutient le gouvernement ses comptes avec les frondeurs qui ont tenté, en vain, de déposer leur propre motion.
Il n'y aura pas de motion de censure de gauche, c'"est uniquement le texte de la droite qui sera examiné ce jeudi après midi à l'assemblée nationale.Le risque de renverser le gouvernement est donc écarté, mais les séquelles sont là pour la majorité. Le terrible spectacle de la division au sein du parti socialiste va se poursuivre. Il fallait 58 signatures pour que la motion "de gauche" puisse être déposée, les opposants (PC Ecolso et socialistes frondeurs en ont recueilli seulement 56. Parmi ces 56, une trentaine de socialistes et trois anciens ministres de Hollande au début du quinquennat : Cécile Duflot l'écologiste, mais aussi deux socialistes Benoit Hamon et Aurélie Filipétti.
Invité de France Bleu Isère matin, Michel Issindou, qui a été appelé par Manuel Valls pour mener "la fronde aux frondeurs" ne cache pas son amertume. Il dénonce "l’ingratitude" et les" arrières pensées" de ces anciens ministres et des frondeurs qui roulent pour un autre candidat qu'il ne nomme pas mais dont on comprend qu'il s'agit d'Arnaud Montebourg.
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