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La députée landaise Florence Delaunay est contre la déchéance de nationalité

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Contrairement à Henri Emmanuelli qui s'exprimait la semaine dernière sur France Bleu Gascogne, la députée socialiste Florence Delaunay se prononce contre la mesure proposée par le gouvernement.

La députée landaise Florence Delaunay lors des questions au gouvernement
La députée landaise Florence Delaunay lors des questions au gouvernement © Maxppp

Le débat sur la déchéance de nationalité n'en finit plus de diviser la gauche et le Parti socialiste. De plus en plus de ténors du parti, mais aussi de simples militants expriment leur profond désaccord avec le projet du gouvernement d'élargir la déchéance de nationalité aux binationaux nés Français et condamnés pour terrorisme.

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Ce mardi 29 décembre des militants du Parti socialiste ont annoncé avoir saisi la Haute autorité éthique du parti au sujet de ce projet. Cette Haute autorité est présidée par l'avocat Jean-Pierre Mignard, proche de François Hollande. Interrogé sur Europe 1 ce mardi 29 décembre, M. Mignard a estimé que "la Haute Autorité n'a pas compétence, a priori, pour statuer sur le fonctionnement des pouvoirs publics".

Il faut que les Français soient assurés que nous faisons les choses les plus efficaces pour leur sécurité—Florence Delaunay

La député PS des Landes Florence Delaunay s'oppose elle aussi à la mesure, contrairement à Henri Emmanuelli qui affirmait la semaine dernière sur France Bleu Gascogne que la nationalité ne doit pas être garantie à vie. De son côté, Florence Delaunay, dans un communiqué publié hier explique qu'elle ne veut pas créer deux formes de citoyens français. Mais selon elle, il s'agit là d'un débat apaisé au sein de la gauche. "C'est un point de débat (...) Nous avons des convictions et on est prêts à les défendre. Ce qui est intéressant c'est que l'on puisse débattre. On a une proposition du gouvernement, il faut qu'on débatte", dit la députée landaise sur France Bleu Gascogne..

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Le projet de réforme constitutionnelle, adopté par le Conseil des ministres le 23 décembre et examiné à l'Assemblée à partir du 3 février. Lundi 28 décembre, Manuel Valls a de nouveau défendu le projet, renvoyant, dans une tribune publiée sur Facebook, à ses détracteurs l'accusation de faire le jeu de l'extrême droite.

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