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Gaël Perdriau affirme qu'il n'y a "pas de blocage" des institutions stéphanoises

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Alors que les appels à la démission de Gaël Perdriau se multiplient, et avant un conseil de Saint-Étienne métropole sous tension, le maire de Saint-Étienne et président de la Métropole affirme dans le quotidien Le Progrès qu'il n'y a "pas de blocage" des institutions stéphanoises.

Gaël Perdriau en conseil municipal, le 28 novembre 2022. Gaël Perdriau en conseil municipal, le 28 novembre 2022.
Gaël Perdriau en conseil municipal, le 28 novembre 2022. © Maxppp - Philippe Vacher

Le conseil de Saint-Étienne Métropole se tient jeudi après-midi à 14h30, dans un contexte très tendu. Les appels à la démission du président Gaël Perdriau, englué dans l'affaire de chantage présumé à la vidéo intime, se multiplient. Trois voeux dans lesquels sa démission est réclamée doivent d'ailleurs être présentés en conseil métropolitain. Mais Gaël Perdriau ne semble pas prendre cette direction d'après une interview publiée ce jeudi par Le Progrès et l'AFP.

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La question de la démission est abordée d'emblée dans cet entretien. Gaël Perdriau dit qu'il répondra directement aux conseillers métropolitains ce jeudi après-midi. Mais il livre des éléments sur sa perception de la situation. Il affirme qu'il s'est posé la question de sa démission, mais que selon lui aujourd'hui, "rien n'empêche le bon fonctionnement de l'institution".

Les articles de Mediapart inscrits dans une "logique politique"

"Nous prenons des décisions au conseil municipal et au conseil de Saint-Étienne Métropole, [...] aucun dossier n'est bloqué", ajoute-t-il dans les colonnes du quotidien. Plusieurs membres de la métropole, à commencer par le premier vice-président Hervé Reynaud, dénoncent pourtant un blocage institutionnel. "C'est faux", commente Gaël Perdriau. Il estime qu'il y a "confusion dans l'esprit" du premier vice-président, "parce que c'est une affaire très complexe et quand on n'a pas toutes les données, c'est difficile de se faire une opinion".

Sur l'affaire de chantage présumé à la vidéo intime, le maire de Saint-Étienne réaffirme qu'il n'y a pas eu de chantage. Et que les articles publiés par Mediapart depuis fin août s'inscrivent "dans une logique politique ancienne qui implique" notamment des proches du président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez.

Il revient d'ailleurs sur les accusations de pédocriminalité qu'il a portées contre le président de la région en novembre 2017. Il dit comprendre que ces propos, révélés la semaine dernière, aient choqué et répète qu'ils sont infondés. Mais il tient à rappeler le contexte de la discussion au cours de laquelle il accuse Laurent Wauquiez, une conversation enregistrée discrètement par son ancien premier adjoint à la mairie Gilles Artigues. Il y a alors de fortes tensions politiques entre le maire de Saint-Étienne et le président de la Région. Et le maire stéphanois est persuadé à cette époque que plusieurs de ses proches "manigancent dans son dos" avec Laurent Wauquiez.

Gaël Perdriau ajoute qu'"avec Laurent Wauquiez, ce n'est pas compliqué, quand vous ne lui faites pas allégeance, il vous élimine".

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