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Gabriel Attal Premier ministre : réactions partagées en Vendée et Loire-Atlantique

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"Un ministre jeune et engagé", pour la présidente de région Pays de la Loire, "il n'aura jamais notre confiance", pour l'insoumis Andy Kerbrat. Sans surprise, la nomination de Gabriel Attal à Matignon divise la classe politique régionale ce mardi.

Passation de pouvoir ce mardi entre Elizabeth Borne et Gabriel Attal Passation de pouvoir ce mardi entre Elizabeth Borne et Gabriel Attal
Passation de pouvoir ce mardi entre Elizabeth Borne et Gabriel Attal © Maxppp

Gabriel Attal est devenu ce mardi à 34 ans le plus jeune Premier ministre de l'histoire de la République. Dès son premier discours, il a promis "audace" et "mouvement". Et assuré que la "cause de l'école" demeurerait la "mère de nos batailles". "Nommer à Matignon un ministre jeune, politique, populaire, engagé pour l'école qui est la priorité absolue, c'est le bon choix", salue la présidente de région Pays de la Loire Christelle Morançais. Sa collègue au gouvernement, la nantaise Sarah El Hairy, souligne "un homme de courage et d'action".

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"Un homme de courage et d'action", Sarah El Hairy

Le maire LR de La Baule Franck Louvrier poste sur le réseau X (anciennement twitter) une récente interview de lui où il félicitait Gabriel Attal, quelqu'un "qui attaque le fond avant d'attaquer la forme, il prend le risque sur le fond et maîtrise la forme". "C'est aux actes que nous jugerons, juge plus circonspect le sénateur LR de Vendée Bruno Retailleau. Il sera un bon Premier ministre s’il parvient à mener une bonne politique pour la France : une politique de redressement des comptes publics, de retour de l’autorité et de reconstruction de nos services publics effondrés. Il faudrait pour cela une rupture profonde avec le macronisme. Gabriel Attal en a-t-il le profil et la volonté ? Réponse dans les mois à venir."

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Sans surprise, la gauche est critique sur cette nomination. "Pour être légitime en démocratie, un Premier Ministre ne doit pas avoir la faveur du monarque, mais la confiance d'une majorité à l'Assemblée. Gabriel Attal va-t-il s'y soumettre ? Sinon, il ne sera qu'un usurpateur comme Borne avant lui", écrit sur X l'insoumis Matthias Tavel.

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Pour le député socialiste européen Christophe Clergeau, "2023 est l’année la plus chaude depuis 1850, le monde est aux portes des +1,5°C de l'accord de Paris ! Gabriel Attal fera face à cet enjeu, il est grand temps de sortir du spectacle et de la com’ pour engager le changement dans l’action" ajoute l'élu nantais.

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